C’est magnifique un paon

Je réfléchissais à la beauté du paon.

En faisant des boîtes chez mes parents, je suis tombée sur quatre plumes de paon.

Quatre plumes magnifiques aux teintes chatoyantes et gracieuses.

Et j’ai pensé « Qu’est-ce que c’est beau un paon! »

J’admirais les couleurs et je voyais dans mon esprit la majesté du plumage de ce gros oiseau quand il étend sa queue pour se pavaner.

Quelle magnifique créature.

Vraiment très beau…

Mais ça chante vraiment mal!  

Même chose pour un geai bleu! C’est flamboyant mais pour le talent, on peut faire mieux!

Quel plumage mais on repassera pour la beauté de la voix.

Ce que les autres pensent

Pensez-vous qu’ils se préoccupent de notre opinion? Qu’ils préfèrent rester silencieux plutôt que de trompeter horriblement? J’en doute fort.

Ils se font entendre joyeusement parce que c’est leur nature. Et c’est parfait comme ça.

Ils se fichent que les humains trouvent que leur chant est affreux! Ils chantent et ils sont. Voilà tout.

Vous riez mal?

Alors si vous êtes de ces personnes qui croient qu’elles “rient mal”, que le son de leur rire est trop bizarre, trop fort, trop “toutes sortes de choses”, alors souvenez vous du paon et du geai bleu qui nous en mettent plein la vue et nous émerveillent de leur beauté – même si leur voix est ce qu’elle est!

Votre rire, peu importe comment il est, est important pour plusieurs raisons.

  1. Il VOUS fait du bien
  2. Il encouragera peut-être quelqu’un à rire avec vous
  3. Il dégagera une formidable énergie positive en vous et autour de vous
  4. On se souviendra peut-être de vous À CAUSE de ce rire “différent”!
  5. Vous appartient.

Et moi, je vous aime encore plus parce que vous acceptez de vous laisser aller à rire plus ouvertement! 

Tiens, voici du renfort!

HAHAmaste

Votre HAHA Sister, Linda

 

Prendre de l’altitude

Un souvenir marquant

Quand j’étais adolescente, mes parents m’ont permis de vivre des étés exceptionnels dans une colonie de vacances en Estrie au Québec. le Camp Claret est devenu pendant 5 étés ma « résidence permanente ».

Papa, qui était professeur pendant l’année scolaire, avait de la disponibilité pour les mois d’été et avait été embauché comme coordonnateur des activités.  À cette époque, il n’y avait que 3 tentes de filles alors qu’il y en avait 10 pour les garçons.

Je faisais partie des « grandes » et nous avions des activités de « grandes ». Nous partions en expédition pour plusieurs jours. Les provisions réparties entre nous. Les sacs à dos que nous utilisions alors étaient loin d’être aussi performants que ceux qui sont vendus aujourd’hui!  Les nôtres étaient faits de grosse toile d’armée qui était lourde et qui prenait l’eau! Vêtements et sacs de couchage se retrouvaient humides même par temps sec! Nous avions avantage à bien équilibrer le poids dans le sac sinon l’inconfort se faisait sentir rapidement.

L’un des souvenirs les plus beaux que je garde de ces étés est cette excursion que nous avions faite en gravissant le Mont Ham. J’avais 14 ans. Ce souvenir a marqué ma vie de manière indélébile, transformant ma perception du monde et laissant une empreinte profonde dans mon cœur. Le genre de souvenir qui marque à tout jamais.

À l’époque, le sentier pour grimper au sommet était loin d’être balisé comme il l’est maintenant. Nous suivions un parcours parfois très escarpé, marchant sur le roc sans aucune prise pour assurer notre ascension. Mais une fois rendues au sommet, nous étions récompensées par le majestueux paysage sous nos yeux. Cette montagne étant l’une des plus hautes de la région, par temps clair, nous pouvions voir très loin.

Cette fois-là ne faisait pas exception. À notre arrivée au sommet en fin d’après-midi, il faisait beau et chaud et nous avons pu assister à un magnifique coucher de soleil.

L’excursion devait se prolonger jusqu’au lendemain alors nous avons installé notre bivouac sur la montagne, dormant à la belle étoile. Peu d’arbres au sommet – aucun près de nous – et peu de branches mortes pour faire un feu. Aucun problème! Dans notre bel enthousiasme de jeunesse, nous avons réussi à récolter suffisamment de bois pour tenir un siège de plusieurs heures.

Imaginez ceci.

Un groupe de 10-12 adolescentes accompagnées de deux animatrices, autour d’un feu de camp qui devait rester allumé toute la nuit pour éclairer, réchauffer et éloigner les animaux. Nous chantions, rions, bavardions allégrement. Le bonheur quoi!

Nous avions à faire des « tours de garde » afin de maintenir la flamme mais, vous pensez bien que quelqu’un s’est endormi et que le feu s’est éteint avant le matin!

C’est le soleil qui nous a réveillée ce matin-là. Un soleil éclatant et intense.

Dans mon souvenir, je me suis réveillée avant mes compagnes. Quand j’ai ouvert les yeux, j’ai d’abord vu que le feu était vraiment mort mais ce qui m’a remplie de joie et de gratitude, c’est le paysage que j’avais sous mes yeux : des gros nuages blancs « floconneux » à perte de vue.

C’était comme si nous étions au sommet du monde!  Rien que nous sous le soleil chaud. Et ces nuages épais et moelleux qui faisaient comme un tapis sur lequel nous aurions pu marcher!

Je ne me souviens pas si les autres filles en ont été émerveillées comme je l’étais. Le genre d’émerveillement qui vous laisse sans mot. J’ai encore à ce jour une sensation de plénitude en repensant à ce moment.

Au fur et à mesure que nous descendions pour rejoindre la base de la montagne, le soleil se couvrait de plus en plus jusqu’à mi-parcours où la pluie s’est mise de la partie. Fini le soleil qui réchauffait. Il pleuvait carrément beaucoup en bas de la montagne.

Moment fort de ma vie

C’est ce souvenir qui me fait garder espoir dans les moments moins faciles que je traverse parfois.

Pourquoi?

Parce que je SAIS qu’au delà des nuages, le soleil brille très fort. Même si je ne le vois pas maintenant, il est là un peu plus haut. C’est tout! Peu importe l’endroit ou le moment, un rayon de soleil se pointera éventuellement dans ma vie pour  m’éclairer et me réchauffer.

D’où l’importance de prendre de l’altitude!

Lorsqu’on a le nez trop « collé » sur une situation, sur un problème, sur une difficulté, on ne peut pas voir l’ensemble de ce qui est. On peut perdre de vue le bon, le beau, le doux parce que nous sommes en quelque sorte obsédés par le dur, le triste, l’inquiétant.

Tout le reste est pourtant là!

Comment faire alors?

Ma méthode préférée pour prendre de l’altitude est bien sûr de rire. Rire intentionnellement me permet de respirer et aussi de rire de ce qui me dérange. Bon, vous me direz que je dois rire jaune et vous n’auriez pas entièrement tord! Je me force vraiment dans certains moments. Mais après quelques secondes, je m’entends penser que c’est ridicule de rire comme ça et… la magie opère! Je ris pour vrai! Même quelques petites secondes, ça fonctionne. Je continue ma route avec le cœur un peu plus léger. Altitude.

On peut aussi faire de la cohérence cardiaque. En concentrant notre attention sur notre respiration pendant 5 petites minutes, on fait « pause » dans notre esprit. Je vous donne un petit tuto ici. Altitude.

Pendant le confinement imposé, j’avais commencé à faire de l’art zen. Dessiner en me concentrant sur les petits motifs, la répétition et l’agencement de ceux-ci me procurait beaucoup de satisfaction et de plaisir. Après une heure à « doodler », j’avais l’impression d’avoir pris soin de moi pendant un bon moment. Altitude.

Aller dans la nature marcher, nager, cuisiner une nouvelle recette, bricoler, peindre… Altitude.

En yoga du rire, plusieurs exercices portent sur des choses moins drôles (voire pas drôles du tout!). Le compte VISA, pas d’argent, la dispute…  Avez-vous songé que si vous êtes capables de rire de tout ça, votre cerveau risque de comprendre que ce n’est pas aussi dramatique que vous ne le pensiez? C’est la leçon que j’en retiens.

Allez!  Prenez de l’altitude!

Et gardons le sourire

Rire, joie et santé

Linda

 

 

 

 

Entrevue avec Josélito Michaud – La transcription

J.M.

Aujourd’hui, dans le fond, c’est une émission thématique sur le rire parce que je trouve qu’on ne rit pas assez. Et je ne suis pas le seul à être convaincu de ça. Des fois, je suis au restaurant avec des amis, que l’on se met à rire, je m’entends riche mon Dieu! On devrait rire plus souvent à gorge déployée. Souvent quand on fait le fil d’antenne avec Caroline Proulx, on rit, mais on rit. Là j’embarque dans la voiture. Je « sile »encore! Parce que je ris et je  me dis dans le fond, c’est vrai que ça relâche des endorphines, ça vient dans le cerveau et ça crée du bonheur. C’est d’ailleurs c’est l’hormone du bonheur. Et puis c’est au salon du livre, il y a un an, pour présenter un de mes livres.

Il y avait cette auteur-là que j’aime beaucoup. Linda Leclerc, le yoga du rire et je me suis dit Quel phénomène extraordinaire! Mais bonjour Linda,

L.L.

Bonjour

J.M.

vous êtes la co-auteure. Est ce qu’on vous prend au sérieux quand vous dites que le rire vous l’avez même dit dans votre vie à vous, vous voulez rire au moins trente-cinq à quarante minutes par jour mais ce n’est pas toujours possible et un jour arrive un accident de voiture important.

Et vous dites là, il faut que je prenne ma vie en main. Il faut que je ris. Il faut que j’ai du plaisir parce que sinon ça va passer trop vite et je risque de mourir avant.

L.L.

Mais c’est que j’ai découvert que j’avais arrêté de rire. Un peu comme vous, ce que vous dites… des éclats de rire. On rit tous un peu. Mais bon fou rire qui libère qui fait du bien. il y en avait plus. C’est cette journée là que je me suis dit. Il faut que je fasse quelque chose pour ça. C’est là que j’ai découvert le yoga du rire.

J.M.

Ça fait vingt ans que ça existe ailleurs. Ça fait plus de 10 ans que vous vous travaillez là-dessus ici au Québec. Oui, ça veut dire quoi?

Parce que l’image qu’on a quand on fait du yoga, c’est pas du rire?

LL.

Non,

JM

Parce que moi, quand je fais du yoga

LL

C’est sérieux, c’est zen. C’est silencieux

JM

dans le drôle de position, parfois, quand on est rendu bon – c’est pas mon cas. c’est vrai, mais comment on fait pour rire en faisant du yoga.

LL

Mais le yoga du rire, ça s’appelle comme ça, parce qu’on combine des respirations yogiques avec des exercices de rire.

Donc c’est pour ça. La partie yoga, c’est que ça vient de l’Inde et en Inde, le yoga, c’est très pris au sérieux. Donc quand on fait des exercices de yoga, notre respiration est très très importante. En étirant,

JM

on peut rire en respirant? C’est ça la question.

LL

Mais on respire énormément en riant. oui, on peut respirer, on respire énormément en riant parce que quand vous êtes stressé, je vous entendais tout le monde un peu – c’est gogogo, on respire pas à ce moment là, on arrête de respirer,

JM

On arrête de respirer à 10h moins 2. Bon respirer, Non mais c’est vrai, c’est vrai qu’on oublie souvent l’essentiel. Des fois, je vois un acupuncteur à l’occasion. Il dit toujours. L’essentiel, c’est de respirer.

LL

Oui, parce qu’on ne peut pas vivre sans respiration. Alors que quand on rit, c’est exactement ce qu’on fait HAHAHAHA! donc notre inspiration change vraiment

JM

et c’est contagieux Linda parce qu’il fait le but de votre opération. Je disais tantôt il faut être pris au sérieux, ça prend du temps, On est d’accord?

Oui, parce que les gens pensent que tout ça, c’est une rigolade sans jeu de mots,

LL

Mais on ne s’aperçoit pas, c’est à quel point rire, ça a des bienfaits sur notre santé physique, mais sur notre santé mentale aussi,

JM

c’est que ça fait en sorte – et  dites-moi si je me trompe là-dessus, c’est que vous l’expliquer, c’est que ça crée de l’oxygène. Ça ouvre toutes les voies.

LL

Tous nos systèmes systèmes physiques s’activent. S’animent, le système cardiaque, le système respiratoire, le système lymphatique même la lymphe se met à circuler plus rapidement, notre système digestif, parce que ça masse les organes internes… le parasympathique qui travaille.  C’est vraiment extraordinaire ce qui se passe dans notre corps quand on rit.

JM

Là, j’entends Linda Leclerc, auteur du livre le Yoga du rire. Pardon, j’entends des questions, des gens qui me disent à l’instant même moi, j’ai rien de drôle. Je vis un cancer présentement, je suis monoparentale. Je vais chercher mon enfant ce soir, je suis dans le trafic dix-huit heures par semaine et là, je peux en compter plein, très difficile de rire. La

LL

mais moi aussi il m’arrive des choses pas faciles. Mais ce que je fais, c’est que j’utilise l’exercice du rire pour me permettre, premièrement, de mettre une distance avec ce qui se passe, dédramatiser les choses et continuer à respirer. Parce que la vie continue, même s’il nous arrive des choses, j’entendais tout à l’heure Mike Ward qui disait dans son entrevue Il y a des gens qui le trouvent drôle. Il y en a qui ne le trouvent pas drôle. Ça, c’est parce que c’est le sens de l’humour qui va faire que ça, je trouve ça drôle, ça non. Mais le yoga du rire, on n’utilise pas notre sens de l’humour. On le fait comme un exercice physique. C’est presque comme un sport finalement. Quand on pratique le vélo stationnaire va nulle part avec ça.

JM

Quand on regarde ce livre, on comprend davantage ce dont vous parlez parce que les techniques, il y a une façon de faire. On comprend très bien à la fin du livre, quand on a terminé, on trouve ça passionnant. Finalement, c’est accessible à moi,

LL

Oui, parce que c’est accessible à tout le monde, même les personnes qui sont alités, les personnes qui ont des handicaps, peu importe, peu importe ce qui se passe dans notre vie.

On peut utiliser le rire pour dégager, dégager nos soucis, Se faire du bien, être de meilleure compagnie aussi parce que moi, je suis tout à l’heure, Je marche et je me suis aperçu que j’étais en train de hahahaha!

JM

C’est un bon rire ça?

LL

C’est un rire que je démarre mon rire, puis tout à coup c’est (vrai rire). Puis les gens que je croise me regardent, je vois que donc les gens me regardaient et me retournaient mon sourire,

JM

mais il y a aussi des rires, Linda Leclerc, coauteur du livre, Il y a aussi des rires nerveux. Et quand on commence à rire, il y a une indisposition du corps. On rit. En fait, c’est pas sûr que j’ai le goût de rire. Je comprends pas, je suis en train de rire là. Comment on fait pour dilater un peu le truc là?

LL

Je pense qu’on a juste a décidé de le faire. Moi la première, il y a des jours où mon rire est plus forcé que d’autres. Mais c’est pas grave! mon corps, il ne fait pas la différence que je ris pour vrai ou que je fasse comme si c’était vraiment drôle. Donc c’est des rires. Vous dites ça?  Je me suis blessée récemment et le physio travaillait quelque chose. J’ai éclaté de rire, mais il me dit « C’est la première fois que je vois quelqu’un qui rit plutôt pleurer’, mais c’était mon réflexe. Je voulais respirer, je voulais dégager ma frousse, ma douleur. Je me suis mis à rire.

JM

Comment on fait pour distinguer un vrai rire d’un fou rire?

LL

Est-ce que c’est important? (rires)

JM

combien de temps doit rire par jour?

LL

On dit qu’il faudrait rire de douze à quinze minutes par jour. On va voir tous les bienfaits – minimum. Si vous riez déjà trois à cinq minutes, c’est beau,

JM

Je vous pose des questions qu’on pose tout le rafale. Est ce que vous sentez une différence dans votre vie depuis que vous riez plus?

LL

Ah complètement. Oui, complètement. Moi, je me sens de meilleure compagnie, Je reste moins longtemps fâchée. Les choses me touchent, mais ça, j’en suis plus prisonnière autant qu’avant. j’ai juste plus de fun dans la vie en général, je ris plus qu’avant.

JM

En tout cas, chose certaine. Le 3 mai dernier, c’était la journée mondiale du rire. Oui vous, est ce que vous avez ri? Plus que trois minutes et quart?

LL

Ah oui, on a certainement ri pendant presque une heure

JM

parce que vous faites des ateliers avec des gens et c’est ça qui est intéressant. On peut avoir toutes les informations sur le blog aussi, yoga du rire, point com. Et là, c’est là qu’on peut avoir plein d’informations. Parce qu’il y a plein de questions qu’on vous pose constamment. On peut suivre vos activités, puis à s’y inscrire parce que c’est devenu une chose importante depuis dix ans au Québec.

LL

On forme des gens. On forme des animateurs, des professeurs, il y a toutes sortes d’outils. On en a besoin, surtout maintenant. Pourquoi on n’utiliserait pas? C’est gratuit quand on le fait.

JM

C’est sûr qu’à côté du mot austérité rire, c’est un petit peu difficile, ça va pas ensemble Dans la même phrase, je dirais.

LL

Bien austériiiiiii  (rires)

JM

Corinne comme on dit son nom de famille?

LL

Corinne Cosseron ma collègue française

JM

et Linda. Voilà pourquoi Linda Leclerc, le Yoga du rire s’est présenté donc aux éditions Guy Trédaniel éditeur.

Merci beaucoup parce que c’est bien spécial puisque demain dimanche à 19h30 c’est le gala des Olivier, on rend hommage à ces grands comiques d’ici. Merci Linda,

LL

merci beaucoup,

JM

merci.

Et si on « flippait » au positif?

Il y a plusieurs années, je participais à une journée de formation offerte par ma collègue Sonia Di Maulo qui portait sur le leadership et la communication positive.

Elle m’avait invitée à y offrir un bref atelier de yoga du rire aux participants. J’ai surtout eu la chance d’être présente pour SON atelier à elle. Et j’ai appris plusieurs choses importantes.

D’abord, j’ai été vraiment surprise de constater à quel point mon empreinte négative était présente dans mon vocabulaire!

Sans même en avoir l’intention d’être négative, je l’étais!

Négatif moi?

Avez-vous remarqué à quel point notre language de tous les jours peut bien souvent être fort négatif?

Au Québec par exemple, lorsque quelqu’un nous demande « comment ça va? » on répond bien souvent par « Ça va pas pire (ou ça va pas mal)! »

Négatif!

On dit aussi « pas de problème ».

Négatif!

« Je ne peux pas me plaindre ».

Négatif!

Tant que ça?

Le simple fait de prendre conscience de cela a changé des choses pour moi.

Bon, c’est toujours un effort de tous les instants d’être vigilente pour tout ce que je dis (et je rate bien des occasions de mieux faire) mais je m’améliore! Et c’est ce qui compte je crois. Un pas à la fois!

Un petit jeu de FLIPPER

L’expression anglaise « flip » se traduirait par rebondir ou renverser.

Je vous propose de faire quelque chose avec moi. Nous allons renverser des expressions « négatives » en expressions plus « positives ».

On essaie? Utilisez ce visuel pour modifier ce que vous choisiriez de dire.

Une fois que vous aurez « flippé » les énoncés au positif, je vais vous inviter à regarder ce que Sonia nous suggérait et surtout à porter attention à votre énergie lorsque vous lisez chaque ligne.

Vous sentez-vous aussi… négatif, perdant, triste, lourd ou est-ce que votre énergie a changé?

Je peux vous dire ce qui s’est passé pour moi en modifiant certaines expressions.

Je me suis sentie plus en « contrôle » et avec plus d’élan. Comme si j’étais aussi plus présente à MOI.

C’est pourtant tout simple ce que je vous propose de faire mais c’est parfois difficile.

On dirait même que nous sommes quasi conditionnés à nous exprimer en mode « négatif ».

Alors que diriez-vous de porter attention à partir de tout de suite à la manière dont nous disons les choses et de les « flipper » au positif?

Merci à Sonia DiMaulo pour cette belle leçon de vie!

Vigilence mes amis! Soyons vigilents!

Cliquez ici pour voir ce que Sonia nous suggérait.

28 suggestions pour se faire du bien quand ça va moins bien

Nous avons tous des jours où tout semble aller de travers. Le stress monte, les frustrations s’accumulent, et parfois, c’est juste… trop. Ces jours-là, je les appelle des « jours POUÈT ». Un terme qui, je trouve, résume bien ce sentiment. Vous ne trouvez pas ?

Qu’il s’agisse d’une longue journée de travail ou de désaccords avec nos proches, il est essentiel de prendre du recul et de s’offrir un peu de tendresse. Ce que les anglophones appellent Tender Loving Care (TLC). Prendre soin de soi ne signifie pas toujours de grands gestes ; bien souvent, c’est dans les petites actions quotidiennes que l’on trouve du réconfort.

Voici 28 suggestions simples pour apaiser l’esprit, recharger le corps et nourrir l’âme. Vous verrez, un petit rien peut parfois faire beaucoup de bien !

Et c’est parti!


Pour apaiser le corps : se reconnecter physiquement

  1. Prendre un bain chaud ou une douche relaxante
    L’eau a ce pouvoir magique d’emporter nos tensions avec elle. Le simple fait de sentir l’eau couler peut vous apaiser. Ajoutez des huiles essentielles pour encore plus de détente.
  2. Faire 5 minutes de cohérence cardiaque
    La respiration consciente est un outil puissant. En quelques minutes, votre stress diminue et vous vous sentez plus aligné. Essayez ce tuto de cohérence cardiaque.
  3. S’étirer
    Prenez quelques minutes pour bouger votre corps. Les étirements aident à relâcher les tensions accumulées et à améliorer la circulation sanguine.
  4. Faire un peu d’exercice
    Même 10 minutes suffisent ! Bouger aide à dégager le stress et stimule la production d’endorphines. Choisissez une activité physique qui vous plaît.
  5. Boire de l’eau
    L’hydratation est souvent négligée mais elle est cruciale. En buvant plus d’eau, vous améliorez non seulement votre forme physique mais aussi mentale.
  6. Faire une sieste
    Prendre 20 minutes pour recharger ses batteries peut avoir un effet revitalisant et réinitialiser votre humeur.
  7. Exercice d’ancrage
    Si possible, marchez pieds nus sur le gazon pendant quelques minutes. Se reconnecter à la terre peut aider à stabiliser et calmer l’esprit.
  8. Porter des vêtements confortables
    Rien de mieux que de porter quelque chose de doux et agréable pour se sentir bien dans sa peau. Vous méritez le confort !

Pour calmer l’esprit : se recentrer sur l’essentiel

  1. Écrire ses ressentis
    Écrire est un acte thérapeutique. Mettez sur papier vos pensées et sentiments pour les libérer. Il n’est pas nécessaire d’avoir un plan ; laissez simplement couler les mots.
  2. Éteindre son téléphone
    Faire une pause des médias sociaux et notifications. La déconnexion digitale permet à votre esprit de se reposer, loin du bruit extérieur.
  3. Lire un bon livre
    Plonger dans une histoire vous permet de vous évader un moment et de relâcher les tensions. Un chapitre suffit parfois pour changer d’humeur.
  4. Essayer un nouveau hobby
    Apprendre quelque chose de nouveau, c’est un moyen de se concentrer sur autre chose que ses soucis tout en stimulant sa créativité.
  5. Éliminer le fouillis sur un petit espace
    Rangez un coin de votre bureau, votre cuisine ou votre salon. Faire de la place physiquement aide aussi à libérer l’esprit.
  6. Écrire une liste de gratitudes
    Reconnaître les belles choses de votre vie, même les petites, aide à mettre l’accent sur le positif. Écrire ce pour quoi vous êtes reconnaissant(e) est un exercice simple mais transformateur.
  7. Regarder une vidéo ou une émission amusante
    Parfois, tout ce dont on a besoin, c’est d’un bon fou rire. Une vidéo qui vous fait sourire ou une série légère peut égayer une journée morose.
  8. Faire plaisir à quelqu’un
    Offrir de la gentillesse à une autre personne peut vous remonter le moral. C’est un acte simple, mais gratifiant, qui diffuse du bien autour de vous.

Pour nourrir l’âme : se connecter avec soi-même et les autres

  1. Prendre l’air et marcher
    Marcher en pleine nature ou simplement faire le tour du quartier peut changer votre perspective. Respirez profondément, observez, reconnectez-vous à l’environnement qui vous entoure.
  2. Regarder le ciel
    Lever les yeux vers le ciel nous aide à relativiser nos soucis et à sentir que nous faisons partie de quelque chose de plus grand.
  3. Passer du temps avec un animal de compagnie
    Les animaux offrent un amour inconditionnel et un réconfort apaisant. Passer du temps avec eux est une source inépuisable de bonheur.
  4. Cuisiner quelque chose de simple
    Préparez-vous un repas ou une collation que vous aimez. Cuisiner peut être thérapeutique, surtout si vous vous offrez une petite douceur en récompense.
  5. Allumer une chandelle parfumée
    L’odeur réconfortante d’une bougie peut transformer l’ambiance de votre espace et apaiser vos sens. Essayez des senteurs relaxantes comme la lavande ou le bois de cèdre.
  6. Mettre de la musique joyeuse
    Créez ou trouvez une playlist qui vous met de bonne humeur et laissez la musique égayer votre journée. La playlist de nos Samedi MUSIKA est ici 
  7. Danser comme si personne ne vous regarde
    Lâchez prise, bougez au rythme de la musique et laissez-vous porter par l’instant. C’est une excellente façon de libérer des endorphines et de vous sentir plus léger.

Pour créer une atmosphère de bien-être : cocooning et réconfort

  1. Faire du yoga ou de la méditation
    Quelques minutes de yoga ou de méditation peuvent rétablir votre calme intérieur. C’est une manière douce de se recentrer.
  2. S’emmitoufler dans une doudou
    Se blottir dans une couverture chaude procure un sentiment de sécurité et de confort. C’est un geste simple mais incroyablement apaisant.
  3. Boire une boisson chaude
    Les boissons chaudes sont réconfortantes. Prenez un moment pour savourer une tasse de thé, café ou chocolat chaud en pleine conscience.
  4. Rire intentionnellement
    Le rire est contagieux et remplit d’énergie positive. Même de manière intentionnelle, le rire active des systèmes dans votre corps qui améliorent l’humeur et diminuent le stress. Essayez-le avec un ami ou rejoignez une session de yoga du rire ! MORAL BOOST est aussi là pour vous.
  5. Faites un peu de ménage
    Éliminez le désordre sur une petite surface. Juste assez pour donner de l’espace à votre cerveau qui se désembourbera aussi.

Conclusion : Se faire du bien, un petit geste à la fois

Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise manière de prendre soin de soi. Que vous choisissiez une, deux ou toutes les suggestions de cette liste, l’essentiel est de trouver ce qui vous fait du bien. La vie est faite de hauts et de bas, et parfois, il suffit d’un petit coup de pouce pour remonter la pente.

Et si tout cela échoue, n’oubliez pas la 29ème suggestion : manger du chocolat ! 🍫Le chocolat aide la sécrétion d’endorphines et peut être un baume réconfortant lors des moments difficiles. Un petit carré de votre chocolat préféré peut faire des merveilles !

Prenez soin de vous, et surtout, vivez chaque instant avec légèreté et bienveillance. Vous le méritez !

Fermer la porte au monde pour rester dans notre cocon chaleureux, ça a ses avantages.

Ça repose des tracas du monde et ça fait du bien!

Prenez soin de vous!

Rire, joie et santé

Linda

 

Mes chroniques radio sur le 104,7fm

L’automne dernier (en 2023), j’ai eu le plaisir d’offrir des chroniques hebdomadaires à la radio 104,7fm.

Un beau défi!

On m’a confié le contenu de 17 semaines de conversations et de rire à l’émission du retour à la maison en fin d’après midi.

Parmi les thèmes explorés, j’ai proposé ceux-ci:

  • Combattre le stress de la rentrée,
  • Changer sa façon de voir les choses,
  • Rire et respirer,
  • Les bienfaits de l’autodérision,
  • Pleine conscience,
  • Apprendre à rire même lorsqu’on est contrarié…

L’animateur et les personnes en studio ont fait preuve d’une belle ouverture d’esprit pour m’accueillir et faire les exercices avec moi à chaque semaine! Je suis bien consciente que je les ai fait sortir de leur zone de confiance! HAHAHA!

Plusieurs personnes m’ont mentionné que ça les aidait beaucoup et qu’ils avaient hâte au mardi! Vous aurez compris que mes chroniques étaient au programme de l’émission du mardi.

Certains auditeurs ont eu un peu plus de difficulté à jouer le jeu mais dans l’ensemble, ce fut une bien belle expérience pour moi.

Pourquoi?

Parce que je partageais un outil infaillible pour changer son humeur et trouver une plus belle énergie à la fin de sa journée de travail. Moment plus stressant alors que plusieurs sont coincés dans la circulation!

Même moi j’étais testée lorsque je sortais des studios! Des bouchons presque chaque semaine. C’était devenu un « running gag »!

Bref, je vous donne ici le lien pour toutes les capsules audio. Je ne les aime pas toutes… mais j’aime les avoir faites!

Écoutez en une au hasard ou écoutez les toutes!

Voici le lien vers la série.

Grand merci aux responsables de la station pour la confiance et l’ouverture! Et grand merci aussi à l’animateur Frédéric Bisson avec qui j’ai eu des beaux moments de complicité.

Rire, joie et santé

Linda

Sur le deuil… perdre une amie

Perdre une amie…

Le mois dernier, j’ai enregistré une vidéo un peu inhabituelle. Très vulnérable et ouverte. Sans fard ni rouge à lèvres.

Pourquoi ai-je voulu faire cette vidéo?

Pour raconter. Pour me dévoiler… et pour partager.

Si vous avez déjà assisté à l’une de mes conférences ou un atelier, vous m’avez entendu raconter comment le yoga du rire était arrivé dans ma vie. Suite à un accident de voiture – un cadeau “mal emballé” comme j’aime à le dire.

Vous m’avez aussi entendue parler de mon amie Manon chez qui je logeais pendant mon weekend de formation d’animatrice de yoga du rire à Montréal. Ma “digne” et souriante amie psychologue, gestionnaire sérieuse et responsable. Celle-là même qui me regardait rire pendant que je lui montrais comment on fait le rire de l’accueil et qui me répliquait qu’il “fallait être là”!

Elle ne pigeait pas du tout l’idée de rire intentionnellement mais était tout de même amusée de me voir aussi enthousiasmée et pétillante alors que je lui expliquais ce que nous avions fait et ce que j’avais vécu en ce premier jour de formation.

Ma belle amie Manon est décédée subitement dans son lit chez elle il y a quelques jours. En cachette… 

N’ayant pas eu de réponse à mes appels ni à mes textos, j’avais décidé d’appeler sa cousine pour lui demander si je pouvais lui laisser quelque chose pour mon amie. Et c’est elle qui m’a annoncé la triste nouvelle…

Non seulement Manon était décédée mais personne de sa famille immédiate n’ayant accès à ses contacts, je ne l’ai appris qu’une fois les funérailles passées.

Ouf!

Le lendemain, je devais me rendre à Val David pour y enregistrer un épisode de podcast avec deux magnifiques personnes, Laura et William de DoshayogaCommunity. 

Laura s’inquiétant de mon  état et de mon moral – la nouvelle m’a énormément bouleversée – me proposait de reporter la rencontre. Mais sachant que je n’allais pas être disponible plus tard, j’ai choisi d’y aller. Malgré tout.

Vous allez comprendre pourquoi.

Pourquoi je suis allée?

Je suis celle qui vous parle de joie, de rire, de bonne humeur. 

Je partage avec vous des astuces pour prendre les choses avec plus de légèreté, de bienveillance, de pétillant!

Mais le chagrin, le deuil, les coups durs, ça fait aussi partie de la vie. Pour moi comme pour vous, ça fait partie de ma vie.

Repousser ses émotions par crainte du jugement, par peur d’être incapable de “remonter la pente”, de sortir du “trou”, c’est ce que plusieurs sont tentés de faire parfois. Quand c’est trop triste, trop difficile, on tente de mettre un baume temporaire pour ne pas souffrir. Certains boivent, certains prennent des pilules. Bref, vous voyez ce que je veux dire.

Comme le disait ma professeur d’université… Ce à quoi on résiste persiste.

Je n’ai pas souhaité forcer les choses et rire à tout prix. Non. J’ai plutôt choisi de montrer qu’on peut garder un cœur joyeux malgré les deuils et les moments difficiles de la vie.

Pendant que je riais doucement avec eux, je ne pensais pas à mon gros chagrin. Je vivais tout simplement. Et je me rappelais la joie d’avoir eu une femme aussi formidable dans ma vie. Je dirais presque que j’ai senti sa présence à mes côtés pendant ces moments dans ce lieu magique.

Je ne ris pas TOUT LE TEMPS! Cette semaine, j’ai souvent expérimenté les larmes. Et c’est OK! Je SAIS que mon rire est là… juste à côté.

Ce qui s’est produit

Il y a quelques jours, je proposais aux abonnés de l’infolettre de l’École de faire un exercice. L’exercice du point noir. 

Alors que je pleurais la perte de cette amie précieuse, une personne m’a donné une formidable leçon sans le savoir.

Dans son commentaire à ma publication FB, elle m’a rappelé de penser à tout ce qui reste, tout ce qui est. De ne pas rester sur ce qui manque, ce qui n’est plus. J’étais en train de l’oublier. (Oui! Même moi j’oublie parfois!) 

Une autre m’a fait beaucoup de bien en disant que “la peine du deuil, c’est l’amour qui ne sait plus trop où aller”. En la lisant, je me suis mise à diriger tout cet amour vers elle, vers mon amie, vers le ciel, vers les oiseaux, vers les fleurs, vers ma famille… ce qui reste. Et je me suis sentie mieux.

Larmes et rire

Les larmes sont les petites cousines du rire. Elles sont très proches parfois! Et elles font aussi partie de la vie.

Je suis comme vous. Je vis des défis, des deuils, des moments moins faciles. Mais je sais que le soleil brille au-dessus des nuages et je me concentre sur ce qui est et reste.

Relevons la tête. Regardons vers le ciel. Sourions légèrement. Célébrons ce qui a été et ce qui reste.

Merci de tout mon cœur ma belle Manon d’amour.  Merci de la belle trace que tu laisses dans ma vie et dans nos cœurs.

Rire, joie et santé

Linda

Un exercice à faire MAINTENANT

J’ai un chouette exercice à vous proposer aujourd’hui.

Comme bien des choses dans la vie, je l’ai découvert par hasard. « Mais Linda, le hasard n’existe pas! » me direz-vous! Sans doute, non. HAHAHA!

Je vous invite à faire ce formidable exercice MAINTENANT.

Là. Tout de suite. Sans réfléchir.  Vous verrez pourquoi. C’est tout simple mais ça parle très fort.

Prenez une feuille de papier et faites un petit point noir au milieu.

Vous l’avez fait?  Arrêtez de lire et FAITES-LE.

Voilà.

Maintenant, décrivez ce que vous voyez.

Prenez 3 minutes pour décrire ce que vous voyez. Ne trichez pas!  Arrêtez de lire et FAITES-LE!!!  POUR VRAI! Sur n’importe quel bout de papier mais FAITES-LE!  Sinon, regardez la photo et décrivez ce que vous voyez! HAHAHA!

Ensuite…

Regardez ce que vous avez écrit.

Parlez-vous du point noir?  De sa taille, De sa position sur la feuille? De sa couleur sombre?

ou…

Parlez-vous de toute la partie blanche sur la feuille?

Ce qui se passe

Le petit point noir, c’est comme les soucis, les ennuis de santé, les inquiétudes financières, tout le tralala qui nous préoccupe dans la vie.

Pensez-y un autre instant.

Les points noirs sont très petits quand on les compare avec tout ce que nous avons D’AUTRE dans nos vies. C’est pourtant eux qui polluent notre vie.

Alors quoi?

Éloignez de vos yeux les points noirs de votre vie et prenez conscience de tout ce que vous avez. Profitez de chacune de vos satisfactions, de chaque moment positif que la vie vous donne.

Voyez l’abondance autour de vous… et RIEZ PLUS!  Vous vivrez plus heureux.

 

Ma propre expérience

J’avais suggéré cet exercice aux abonnés de mes infolettres dans un courriel envoyé il y a quelques jours. Ce matin, alors que je parlais à une amie qui me partageait ses réflexions sur un sujet qui nous préoccupait, j’ai eu une révélation!

Je mettais l’accent sur le point noir!! Sur ce qui ne fonctionnait pas, ce qui me dérangeait, ce qui manquait! Et je ne voyais pas tout le reste qui était là fleurissant dans ma vie!

C’est fou!!!

D’en prendre conscience m’a tout de suite amenée à REGARDER et REMERCIER pour tout le reste.

Ce faisant, devinez ce qui s’est produit?

OUI! Le « point noir » a perdu de l’importance à mes yeux car le reste était éblouissant!

Vraiment. Chouette exercice!

Vous l’avez fait?

Dites-moi… si vous aussi aurez des révélations comme la mienne! HAHAHA!

Rire, joie et santé

Linda

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Un rituel du soir

Vous avez des rituels?

Je ne sais pas pour vous mais j’aime bien l’idée de ritualiser certains moments et événements de la vie.

Nous avons tous et toutes de ces rituels auxquels nous ne pensons pas: brosser ses dents après le repas, faire sa toilette le matin (ou en fin de journée), mettre le couvert le soir pour le petit déjeuner du lendemain (ma mère le fait!), boire une tasse d’eau chaude le matin (moi je le fais!).

J’en ai un qui me fait particulièrement du bien.

Depuis presqu’un an, chaque soir, je réponds à quatre questions dans un petit carnet où je consigne mes réflexions.

C’est en lisant un article publié par un homme qui écrivait pourquoi il aime tenir un journal que l’idée d’essayer m’est venue. Pas n’importe quel type de journal mais bien un où il répond à des questions bien précises le matin et le soir.

J’ai voulu tester son rituel du soir et, à ma grande surprise, je suis devenue complètement accro!

Même les soirs où je me mets au lit fatiguée après une longue journée, je m’applique à consigner mes réponses dans mon carnet.

Ce faisant, je constate que je m’endors en revoyant ma journée et en ayant mis l’accent sur quelque chose de positif la plupart du temps.

Mes observations

La première question m’amène à faire un retour sur l’ensemble de ma journée: Qu’est-ce que j’ai appris aujourd’hui?

C’est assez fascinant de constater que chaque jour, nous avons l’occasion d’apprendre quelque chose de nouveau! Parfois, c’est tout simple « J’ai appris que je peux chanter en italien – phonétique! » et d’autres fois, c’est plus technique « J’ai appris à utiliser un nouveau logiciel! »

La deuxième sur la conscience du plus grand et de l’invisible: Où ai-je vu ou senti la touche divine?

Elle est partout! Qu’est-ce que j’ai vu, entendu, senti, observé de BEAU, de généreux, d’aimable? Elle est là cette touche divine.

La troisième me fait observer mon évolution: En quoi suis-je différente?

Celle-là me donne parfois du fil à retordre! Mais je finis toujours par trouver quelque chose.  « Je suis plus patiente avec… » ou « Je me trouve moins… »

Et la dernière sur mes émotions au cours de la journée: Comment me suis-je sentie?

Ah ici, c’est comme le festival de couleurs! Je revois toute ma journée. « Amusée, triste, satisfaite, lucide, inquiète, sereine, aimée, aimante, souffrante, impatiente, frustrée, joyeuse, reconnaissante, légère… » Bien souvent, je constate que j’ai passé par toute une gamme d’émotions – comme un stroboscope qui clignote rapidement. Et je remercie pour tous ces signaux reçus.

Ma conclusion

J’ai réalisé que si je ne faisais pas cet exercice avant de m’endormir, c’est un peu comme si  j’oubliais ce que j’ai fait et qui j’ai été durant la journée!  Et de faire un tour d’horizon en répondant à ces questions me rend plus… humaine et consciente de ce que je vis.

Je vois que j’ai manqué de patience à un moment, qu’un événement m’a fait de la peine, que j’ai vibré devant la beauté, que j’ai entièrement apprécié quelque chose ou quelqu’un.

Mine de rien, c’est un peu comme si je me donne une tape sur l’épaule en me félicitant pour ce qui est « à mon goût », en me pardonnant pour « ce qui m’a fait trébucher » et en me disant que demain j’aurai une autre chance de continuer à apprendre!

J’aime vraiment beaucoup ce rituel.

Mon récent ajout à ce rituel

Il y a quelques semaines, j’ai commencé à noter une partie pour préparer le lendemain: Qu’est-ce que j’aimerais demander pour demain? 

Et je m’endors le cœur plus léger chaque soir.

Vous essaierez?

Si vous le faites, donnez m’en des nouvelles. Ça m’intéresse de savoir si vous vivez aussi des belles choses avec ce rituel d’écriture du soir.

HAHAmaste

Rire, joie et santé

Linda

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Célébrez mon anniversaire avec moi!

C’est vraiment bien de pouvoir continuer à célébrer des anniversaire vous trouvez pas?

Si vous me lisez depuis un bon moment, vous savez qu’habituellement, pour mon anniversaire, je fais un « tour de jardin ». Qu’est-ce que j’ai appris, réussi, créé au cours de l’année. De quoi je suis fière (et ce que j’ai avantage à améliorer aussi) et qui me rend heureuse.

J’ai bien l’intention de le refaire aujourd’hui! Beau temps ou pas, c’est un exercice important et qui me plait.

Petit retour en arrière

Une certaine année, j’ai eu un peu de difficulté avec le « nombre d’années que j’avais au compteur » et j’ai choisi de faire la liste de tout ce que j’ai appris depuis ma naissance. La liste a été étonnamment longue! HAHAHA!

Je vous dis que ça change l’attitude que nous avons envers le temps qui passe!

Mettre l’accent sur ce qui a été ajouté à ma vie plutôt que ce qui manque, ce qui n’est plus, les petits et grands deuils qui viennent avec l’âge, ce que j’avais rêvé de vivre mais n’ai pas accompli…

C’est LA bonne recette que j’avais expérimenté cette année-là!

Pourquoi je vous en parle?

Cette astuce infaillible s’est par la suite retrouvée dans l’un des modules de ce que j’ai créé avec deux formidables femmes, Geneviève et Marie-Josée sur l’ancienne plateforme Bien Et Heureux. Je parle ici du programme CHAQUE JOUR LA JOIE qui est maintenant vivant sur le site PlaneteJoie.com

J’ai compris il y a longtemps que pour moi, faire plaisir aux autres, c’est un puissant combustible à bonheur dans ma vie à moi!

Eh bien, pour mon anniversaire, je m’offre le cadeau de vous faire plaisir!

Notre cadeau (à vous et à moi!)

J’ai décidé de vous offrir un coupon de réduction de 33% sur l’inscription à ce parcours qui est très certainement mon chouchou!  HAHAPPY33

Je L’ADORE ce parcours sur Planetejoie! Il me rend fière de moi et de ce que j’ai créé. De savoir que vous en profiterez pour vous sentir plus heureux, ça contribue à mon bonheur à moi!

En faisant ce parcours, on réalise plusieurs choses et on change… pour le mieux! On se sent plus léger et plus heureux! Ce sont les personnes qui l’ont fait qui me l’ont dit! ÇA, c’est ce qui ME rempli le cœur de gratitude! De savoir que l’inspiration que j’ai reçue aide d’autres personnes, c’est magnifique!

Alors vous avez accès ce cadeau jusqu’au 29 juillet – 20 jours après mon anniversaire – pour profiter de ce coupon. Quel est-il? HAHAPPY33

Et ne me demandez pas mon âge! HAHAHA! J’vous l’dirai pas! HAHAHA!

Je file faire mon tour de jardin!

Et merci de vos vœux!!

HAHAHAHAHAHAHA!

Rire, joie et santé

Linda – on ne compte pas les années!