Jeter l’éponge?
Je viens de lire quelque chose qui a éclairé quelque chose en moi. M’a donné espoir.
Lorsque vous avez envie de jeter l’éponge, je veux que vous vous souveniez de ceci :
Votre désir d’abandonner est une réaction temporaire et irréfléchie, alimentée par votre ego.
C’est une mauvaise journée ou une mauvaise semaine, pas une mauvaise vie.*
C’est TELLEMENT VRAI!
Ça vous est déjà arrivé aussi le genre de journée où rien ne va comme vous le souhaitez mais alors, vrrrrrraiment RIEN? Un projet, une liste de choses à faire, des personnes à rencontrer, une tâche importante à terminer. Que sais-je!
Cette semaine, on dirait que les astres sont contre moi. (Je sais très bien que ça n’est pas possible qu’ils soient tous CONTRE moi! HAHA! c’est une image.)
Pffffffffffffff
Hier, à mon retour des studios télé où j’étais la toute première invitée pour la nouvelle émission de Claude Andréa Bonny (Tout Savoir), je me suis assise devant mon ordinateur avec la ferme intention de terminer la rédaction d’un document qui attend depuis longtemps d’être achevé. Je voulais le terminer avant la fin de la journée.
Hélas, j’avais oublié de placer mon téléphone au mode « ne pas déranger ». Alors oui. J’ai eu des appels – que je devais prendre. J’ai aussi placé des appels – à des personnes à qui je devais parler.
Ensuite, je me suis retrouvée à chercher un courriel mal placé parmi les centaines qui étaient restés dans la boîte de réception… et, vous savez ce que c’est! HAHAHA! Tu cherches un message en particulier puis, tu en vois un qui demandait ton attention mais que tu as oublié de gérer. Alors tu t’en occupes « pendant que tu y es ».
De fil en aiguille, la matinée s’est terminée sans que j’aie même ouvert le document à achever!
« Pas grave, me direz-vous, il reste quand même tout l’après-midi« .
OUI MAIS…
Une certaine planète ne devait pas vouloir que je m’y mette car j’ai reçu par texto une demande urgente pour une cliente. Ça pressait car le comité de travail se rencontrait justement dans quelques heures alors j’avais avantage à répondre à toutes ses questions pour qu’elle ait en main toutes les données afin de faire approuver le projet de ma participation à leur « All-Staff ».
Une fois la rencontre avec elle terminée, j’ai dû aller sur ma plateforme de gestion de suivis en ligne. Et là, j’ai constaté que deux autres demandes attendaient une réponse.
Pour l’une d’entre elles, je voulais d’abord parler avec la personne embauchée pour faciliter les sessions de travail, histoire de vérifier vers quel moment mon programme s’insèrerait le mieux dans leur horaire et quel type d’intervention correspondrait le mieux à l’esprit de leur rencontre d’équipe.
Je connaissais cet animateur pour l’avoir croisé à plusieurs reprises dans le passé. Alors j’ai communiqué avec lui! Nous n’avions pas eu la chance de nous parler depuis fort longtemps alors nous avons quand même pris un minimum de temps pour nous dire bonjour!
Une fois les informations en main, j’ai donc pris le temps de préparer les propositions, de demander des précisions et d’envoyer les informations aux clients.
Et je retourne à mes courriels car, eh, je n’avais toujours pas retrouvé le message que je cherchais le matin! (je vous entends rire!)
Et la journée continue…le temps passe… et le temps passe…
Vers 16h45, j’ai fini par me dire que j’avais perdu vraiment beaucoup de temps et que la journée était magistralement ratée!
De toutes les tâches que j’avais l’intention de faire, je ne pouvais en rayer AUCUNE de ma liste!
C’est frustrant. Et j’étais à la fois découragée (de moi) et déçue (de moi).
Ce que j’ai fait pour changer mon état d’esprit
J’ai ajouté deux petites choses qui ne me demandaient pas beaucoup d’énergie ni de temps à ma liste et je les ai faites tout de suite.
- Envoyer un message de suivi à M.R.
- Envoyer un message de suivi à P.H.
Et une qui avait été malgré tout accomplie tout au long de la journée.
- Faire un petit ménage de mes courriels
J’ai coché ces trois choses et j’ai fermé le bureau pour la journée. Basta. Ça ira mieux demain!
Ce matin, je lis la citation que vous voyez. Et je me sens mieux en la lisant (j’avais donc raison hier! Ça va mieux aujourd’hui!)
Vous savez ce que je viens de faire?
Le rire des pleurs.
Oui oui! Le rire des pleurs – bien senti!
D’ailleurs je vous invite à le faire avec moi. Parce que la situation ne changera pas. Je n’ai aucun contrôle sur ce qui se passe. J’ai du contrôle sur mon attitude.
Alors, ça va moins bien? Ça passera. Car tout passe.
C’est une mauvaise journée.
Une mauvaise semaine.
Pas une mauvaise vie!
Ça vous aide aussi de lire ceci?
De rien!
Rire, joie et santé
Linda
*: Merci Jill Celeste pour l’inspiration du matin!
N.B. Une des choses qu’on m’a apprise à l’université dans l’un des cours avec ma professeur préférée (Merci Nicole Bourget!) est que lorsqu’une personne répond « oui mais » c’est qu’elle dit en fait NON! Vous le saviez?
P.S. Faut accepter que certains jours, notre cerveau refuse de fonctionner « normalement » parce que nous sommes préoccupés… c’est mon cas en ce moment.