Rire en Russe?

Jeudi dernier, j’ai pu rire en Russe.

J’étais invitée à une entrevue-discussion suivie d’une brève séance de yoga du rire par mon collègue Dimitri qui est Master de yoga du rire en Russie.

Une expérience peu banale je l’avoue.

Je sortais d’un atelier de 90 minutes avec une équipe de travail stressés et soucieuse. Nous avions beaucoup ri! Et après tout ça, ma voix était faiblarde et je manquais d’énergie je l’avoue (je pourrais même dire que je « manquais de gaz »!).

Je n’avais pas envisagé animer 30 minute d’exercices de rire en plus de ce que je venais de faire en personne avec cette équipe! héhéhé.

Ça se passait comme ceci

Dimitri me posait ses questions en russe pour que tout le monde comprenne. Le traducteur me redonnait les questions en anglais. Je répondais en anglais et le traducteur ramenait tout ça en russe à son tour.

Certaines personnes présentes devaient certainement comprendre l’anglais car je pouvais voir des réactions avant la version russe de ce que je disais.

Le traducteur faisait un FORMIDABLE travail et je lui lève mon chapeau! Vraiment. Pour avoir déjà servi de traductrice au Dr Kataria lors de séminaires, je sais que ce n’est pas facile de reprendre ce que la personne vient de dire avec toutes les nuances du vocabulaire. Ça donne chaud!

J’ai trouvé fascinant…

À cause du groupe avec lequel je travaillais ce jour là, je n’étais pas en mesure d’être en ligne avec Dimitri avant 13h30. Il y a 8 heures de différence entre le Québec et la Russie. Il était dont 21h30 pour eux lorsque nous avons commencé.

Je ne m’attendais pas du tout à trouver plus de 45 personnes sur ZOOM avec nous! Une belle surprise!

Une quarantaine d’hommes et de femmes étaient présents… et bien réveillés pour m’accueillir et rire avec moi!

Vous avez peut-être des préjugés quand vous pensez à la Russie en ce moment. Et c’est normal. mais la chose importante à nous rappeler est la suivante.

Ne généralisons pas!

TOUS les Anglais ne boivent pas du thé! TOUS les américains ne portent pas des chapeaux de cowboys! TOUS les québécois ne blasphèment pas! (Bon, j’ai choisi des exemples un peu rigolos mais vous voyez où je veux en venir?)

La bonté et l’amour

Dimitri nous disait qu’ils ont ouvert des clubs de rire un peu partout et que ceux-ci sont beaucoup fréquentés. Que les animateurs et professeurs de yoga du rire de Russie déploient encore plus d’efforts pour inciter les gens à rire ensemble… pour la paix. Ils ont même une émission télé sur une chaine nationale, émission durant laquelle ils parlent des bienfaits du rire et font faire des exercices de yoga du rire aux téléspectateurs.

C’est merveilleux!

À un moment, j’ai pensé proposer un rire très à propos. Nous avons commencé par rire en français (HAHAHAHAHA!). Puis en anglais (HAHAHAHAHA!). Puis en russe (HAHAHAHAHAHA!).

AUCUNE DIFFÉRENCE!  Lorsque nous rions, nous parlons le même langage!  Universellement, nous rions aux mêmes sons!

Et ça, c’est formidable!

J’ai toujours pensé que l’humain est le même peu importe la langue que nous parlons. Nous sommes tous à la recherche de l’amour et du bonheur. Du moins, je le crois.

Nous sommes les mêmes…

Notre sang est de la même couleur.

Notre coeur bat aux mêmes rythmes.

Notre rire résonne les mêmes sons.

Même si je ne comprenais quasi rien de ce qu’ils disaient, je RESSENTAIS la bienveillance et l’humanité.

La prochaine fois que vous vous retrouverez dans une situation où vous ne comprenez pas ce que l’autre vous dit, connectez vous à votre ressenti. Juste pour voir si vous sentez une proximité de coeur avec la personne.

Je vous fais le rire de l’appréciation. À chacun et chacune qui me lisez ici.

Et je vous dis yaloubloutébia! (Ça veut dire Je t’aime en Russe… j’ai appris ça il y a fort longtemps et je m’en suis rappelée juste à temps pour leur dire!) et ça s’écrit comme ça en Russe Я люблю тебя. Moi je l’ai mis en phonétique! HAHAHA!

Belle journée!

HAHAMaste

Linda, votre HAHA Sister

 

 

 

Et si on « flippait » au positif?

Il y a plusieurs années, je participais à une journée de formation offerte par ma collègue Sonia Di Maulo qui portait sur le leadership et la communication positive.

Elle m’avait invitée à y offrir un bref atelier de yoga du rire aux participants. J’ai surtout eu la chance d’être présente pour SON atelier à elle. Et j’ai appris plusieurs choses importantes.

D’abord, j’ai été vraiment surprise de constater à quel point mon empreinte négative était présente dans mon vocabulaire!

Sans même en avoir l’intention d’être négative, je l’étais!

Négatif moi?

Avez-vous remarqué à quel point notre language de tous les jours peut bien souvent être fort négatif?

Au Québec par exemple, lorsque quelqu’un nous demande « comment ça va? » on répond bien souvent par « Ça va pas pire (ou ça va pas mal)! »

Négatif!

On dit aussi « pas de problème ».

Négatif!

« Je ne peux pas me plaindre ».

Négatif!

Tant que ça?

Le simple fait de prendre conscience de cela a changé des choses pour moi.

Bon, c’est toujours un effort de tous les instants d’être vigilente pour tout ce que je dis (et je rate bien des occasions de mieux faire) mais je m’améliore! Et c’est ce qui compte je crois. Un pas à la fois!

Un petit jeu de FLIPPER

L’expression anglaise « flip » se traduirait par rebondir ou renverser.

Je vous propose de faire quelque chose avec moi. Nous allons renverser des expressions « négatives » en expressions plus « positives ».

On essaie? Utilisez ce visuel pour modifier ce que vous choisiriez de dire.

Une fois que vous aurez « flippé » les énoncés au positif, je vais vous inviter à regarder ce que Sonia nous suggérait et surtout à porter attention à votre énergie lorsque vous lisez chaque ligne.

Vous sentez-vous aussi… négatif, perdant, triste, lourd ou est-ce que votre énergie a changé?

Je peux vous dire ce qui s’est passé pour moi en modifiant certaines expressions.

Je me suis sentie plus en « contrôle » et avec plus d’élan. Comme si j’étais aussi plus présente à MOI.

C’est pourtant tout simple ce que je vous propose de faire mais c’est parfois difficile.

On dirait même que nous sommes quasi conditionnés à nous exprimer en mode « négatif ».

Alors que diriez-vous de porter attention à partir de tout de suite à la manière dont nous disons les choses et de les « flipper » au positif?

Merci à Sonia DiMaulo pour cette belle leçon de vie!

Vigilence mes amis! Soyons vigilents!

Cliquez ici pour voir ce que Sonia nous suggérait.

Un exercice à faire MAINTENANT

J’ai un chouette exercice à vous proposer aujourd’hui.

Comme bien des choses dans la vie, je l’ai découvert par hasard. « Mais Linda, le hasard n’existe pas! » me direz-vous! Sans doute, non. HAHAHA!

Je vous invite à faire ce formidable exercice MAINTENANT.

Là. Tout de suite. Sans réfléchir.  Vous verrez pourquoi. C’est tout simple mais ça parle très fort.

Prenez une feuille de papier et faites un petit point noir au milieu.

Vous l’avez fait?  Arrêtez de lire et FAITES-LE.

Voilà.

Maintenant, décrivez ce que vous voyez.

Prenez 3 minutes pour décrire ce que vous voyez. Ne trichez pas!  Arrêtez de lire et FAITES-LE!!!  POUR VRAI! Sur n’importe quel bout de papier mais FAITES-LE!  Sinon, regardez la photo et décrivez ce que vous voyez! HAHAHA!

Ensuite…

Regardez ce que vous avez écrit.

Parlez-vous du point noir?  De sa taille, De sa position sur la feuille? De sa couleur sombre?

ou…

Parlez-vous de toute la partie blanche sur la feuille?

Ce qui se passe

Le petit point noir, c’est comme les soucis, les ennuis de santé, les inquiétudes financières, tout le tralala qui nous préoccupe dans la vie.

Pensez-y un autre instant.

Les points noirs sont très petits quand on les compare avec tout ce que nous avons D’AUTRE dans nos vies. C’est pourtant eux qui polluent notre vie.

Alors quoi?

Éloignez de vos yeux les points noirs de votre vie et prenez conscience de tout ce que vous avez. Profitez de chacune de vos satisfactions, de chaque moment positif que la vie vous donne.

Voyez l’abondance autour de vous… et RIEZ PLUS!  Vous vivrez plus heureux.

 

Ma propre expérience

J’avais suggéré cet exercice aux abonnés de mes infolettres dans un courriel envoyé il y a quelques jours. Ce matin, alors que je parlais à une amie qui me partageait ses réflexions sur un sujet qui nous préoccupait, j’ai eu une révélation!

Je mettais l’accent sur le point noir!! Sur ce qui ne fonctionnait pas, ce qui me dérangeait, ce qui manquait! Et je ne voyais pas tout le reste qui était là fleurissant dans ma vie!

C’est fou!!!

D’en prendre conscience m’a tout de suite amenée à REGARDER et REMERCIER pour tout le reste.

Ce faisant, devinez ce qui s’est produit?

OUI! Le « point noir » a perdu de l’importance à mes yeux car le reste était éblouissant!

Vraiment. Chouette exercice!

Vous l’avez fait?

Dites-moi… si vous aussi aurez des révélations comme la mienne! HAHAHA!

Rire, joie et santé

Linda

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Garder espoir

L’été dernier, je participais à un événement bien spécial. Le 60e anniversaire de fondation du Camp Claret du Lac Elgin.

Cette colonie de vacances a été fondée par un Père Clarétain, un jeune prêtre arrivé de l’Espagne avec une vision et une mission. Le Père Carmel Lerma.

À l’adolescence, j’ai eu la chance d’être campeuse dans cet endroit paradisiaque pendant 5 étés. La première année pendant 2 semaines et les années subséquentes, c’est tout l’été que j’y passais. Parce que mon père, professeur d’arts plastiques à l’école secondaire, avait été recruté par le Père Carmel à titre de coordonnateur.

Papa était alors en charge de la programmation des activités de tous les campeurs et toute la famille était au Lac Elgin pour l’été. Mon frère Luc et moi comme campeurs. Maman et mon frère Éric (trop jeune au début) au chalet.

L’été dernier, en 2023, en prévision de cette célébration, l’équipe qui organisait l’événement avait demandé aux invités de raconter un événement marquant de leur expérience au Camp.

Voici ce que j’ai envoyé.

*_*_*_*_*_*_*_*_*_*_*_*_

En quelle année environ s’est passé votre moment fort?  Oh je ne me souviens pas trop mais je pense que c’était en 1972.

J’étais campeuse à ce moment dans le groupe des Claire-Nature et papa était coordonnateur.

Mon moment fort

Nous étions parties en excursion au Mont Ham. Le temps était couvert et nous avons grimpé la montagne en après-midi. Le soir venu, nous dormions à la belle étoile, nous devions nous relayer pour garder le feu « vivant » afin d’éloigner les animaux, mais, curieusement, au petit matin quand le soleil nous a réveillées, le feu était éteint…  MAIS ce qui s’est présenté à mon regard a changé ma perception des choses pour toujours.

Il était très tôt et le soleil brillait fort dans le ciel, sur la montagne. En me redressant un peu, voici ce que j’ai vu. Le sommet du Mont Ham était « coupé » du reste du monde – un « tapis » de nuages s’étendait à perte de vue. Nous étions seules au monde sous le soleil éclatant!  C’était beau à couper le souffle. Je me souviens m’être émerveillée de ce que je voyais alors que mes amies campeuses semblaient trouver ça moins beau que moi!

Après avoir fermé bivouac, nous avons repris le sentier pour redescendre la montagne. Plus nous descendions, plus nous étions dans les nuages qui finalement sont devenus de la pluie une fois arrivées en bas.

Avant de retourner dans le minibus du Camp, je me souviens avoir regardé vers le ciel où on ne voyait pas du tout le sommet du Mont Ham (encore moins le soleil) et m’être dit que je ne devrais jamais oublier ce moment… car même si je ne le VOIS pas, le soleil brille quelque part.

Cette image m’accompagne encore. Je vous raconte ici et je la VOIS dans mon esprit!

Malgré les moments difficiles qui se présentent à nous dans la vie, le soleil brille quelque part… Alors garde espoir Linda!

Une expérience marquante

Ces images m’ont accompagnée toute ma vie depuis cet instant. Le soleil en haut des nuages.

Et je suis persuadée que ce que j’ai vécu en 1972 sur le haut de cette montagne, c’est ce qu’on appelle un moment de grâce. Le genre d’expérience qui transforme la perspective que nous avons des choses à tout jamais.

Si vous avez déjà pris l’avion un jour de pluie, vous savez ce que nous vivons quand l’avion dépasse la ligne de nuages.

Cette vision est aussi réelle que la pluie qui tombait sur la piste de décollage à votre départ!

Pluie au sol. Soleil plus haut!

Garde espoir (dites votre nom ici). Le soleil brille quelque part et si je m’élève au dessus de mes nuages, il est là.

Santé, rire et joie

Linda

Le regard des autres

Je n’oublierai jamais la première séance de yoga du rire où j’avais invitée une amie de Montréal.

Je n’oublierai pas non plus le regard affolé qu’elle avait pendant les exercices! C’était évident qu’elle se demandait dans quoi elle s’était « embarquée »! (Juste à y penser, je souris encore aujourd’hui)

Je venais de faire ma formation d’animatrice de yoga du rire au printemps 2003 et, j’étais ultra motivée à continuer à pratiquer mes exercices et déterminée à faire découvrir les bienfaits de la méthode à mes amies.

M (je l’appellerai M ici) avait accepté de m’accompagner pour une séance du club de rire de Montréal alors que j’étais de passage dans la ville, justement le jour où une rencontre avait lieu.

L’animateur commence la séance et le groupe se met en action avec les exercices.

Disons que son animation était différente de ce que j’avais pu expérimenter jusque là et je ne me sentais pas aussi confortable que lors de ma formation. Mais bon. J’étais là et je faisais.

C’est en voyant le regard affolé et perplexe de mon amie pendant que nous nous souhaitions la bienvenue en riant que je me suis vraiment mise à rire! Je SAVAIS tellement ce qu’elle était en train de penser!

Mais qu’est-ce que c’est ça? C’est insensé!

M a un beau sens de l’humour. C’est aussi une personne plutôt sérieuse. Si vous êtes familiers avec les types de personnalité en couleur, c’est une « bleue ».  Je la décrirais comme prudente et analytique. Ça ne veut pas dire qu’elle ne sait pas s’amuser mais ce programme de rire intentionnel la faisait sortir LOIN de sa zone de confort. TRÈS LOIN!

Le regard des autres

Je le constate dans les groupes avec qui je travaille. Une femme vient avec son partenaire de vie ou un ami. Ou encore des collègues de travail. La personne participe allégrement et rit de bon cœur pendant les exercices. Le partenaire, l’ami ou le collègue pas du tout. Et en plus, il ou elle regarde l’autre avec l’air de dire: « Tu m’en dois une toi!! »

Pas facile pour la personne qui constate que son invité ou collègue est en train de juger, a un regard réprobateur et éloquent.

J’en vois qui s’en amuse encore plus!

Un peu comme moi qui me suis mise à rire de plus belle en voyant à quel point mon amie ressemblait à un poisson hors de l’eau. Quand elle m’a vu pouffer de rire en constatant sa perplexité, elle s’est mise un peu à rire elle aussi. Elle savait que je savais!

Elle aurait très bien pu en être fâchée et penser que je riais d’elle. À bien y penser, ça pouvait ressembler à ça en effet. HAHA!

Ce qui s’est passé en fait, c’est que je la connais très bien et j’ai senti sa perplexité et son inconfort. Je savais!

Je m’en vais où avec tout ça?

HAHA! J’ai constaté au fil des années que rire intentionnellement, ce n’est sans doute pas possible pour tout le monde.

Même si physiquement ça l’est, le côté rationnel de certains est tellement fort qu’il empêche la personne de vivre pleinement l’expérience et de lâcher le mental.

Les grandes personnes responsables et sérieuses que nous devenons avec les années ont presque toutes un défi à ce niveau. Lâcher le mental pour rester dans l’expérience physique. Je le sais parce que je l’ai eu moi aussi ce défi.

De quoi j’ai l’air? Ce n’est pas drôle alors pourquoi je rirais? N’importe quoi…

C’est là que se donner la PERMISSION de faire quelque chose de différent est essentiel.

Le pire qui pourrait arriver?
  • Que nous ayons ri (même de rien) pendant quelques minutes.
  • Que nous nous sentions plus léger et moins stressé.
  • Que nous ayons pu tisser des liens positifs avec les personnes qui sont avec nous.
  • Que nous ayons pu être dans l’instant présent pendant un moment.
  • Que nous nous sentions libérés d’un poids.

Si c’est tout ça le pire, j’en veux du pire dans ma vie!

Personne ne peut juger ni évaluer qui que ce soit car tous font les exercices en même temps, au signal de la personne qui lance l’exercice. Nul n’est mis « sous le spot » car tous font la même chose, en même temps.

Je crois que c’est là que réside la beauté des séances de rire intentionnel pour les personnes qui auraient peur du jugement des autres. C’est impossible de juger quelqu’un alors que nous faisons la même chose qu’elle!

De rire tous en même temps « sur commande », ça a quelque chose de rassurant pour le mental qui pourrait être tenté de paniquer. HAHAHA! Rire rapproche.

Alors, la prochaine fois que vous surprendrez le regard d’une personne qui vous observe d’un air dubitatif et critique alors que vous riez intentionnellement, dites-vous simplement qu’il est possible qu’elle ne puisse pas lâcher son mental assez longtemps pour rire avec vous!

Et c’est très bien.

À chacun son choix.

J’ai fait le mien… Vous aussi?

Rire, joie et santé

Linda

P.S. Si j’avais arrêté de rire en voyant M ce jour-là parce que je me sentais jugée, vous ne liriez pas ceci aujourd’hui!

P.P.S. M est toujours mon amie! héhéhé!

 

La vie comme le jeu de Solitaire

Le soir souvent, pour me « ramollir » et m’amener à dormir, ou encore quand je ne dors pas la nuit, je sors mon vieil iPod et je joue au Solitaire.

Ne me jugez pas et ne me dites pas que la lumière bleue empêche de dormir! HAHAHA! Pour moi qui place la luminosité au minimum, c’est tout le contraire.

Et je continue à le faire parce que ça m’empêche de PENSER. Vous savez le petit hamster qui roule dans notre tête? Eh bien, je l’occupe avec ce jeu.

Je déplace les cartes pour faire des suites et tente de faire le plus rapidement possible pour battre mes records. Sans forcer ni stresser.

J’ai déjà réussi de compléter les suites en 51 secondes!  51 SECONDES!

Sur le tableau de statistiques des 15 réussites les plus rapides, je vois que ma plus lente performance était à 57 secondes.

Pourquoi je vous dis cela?  Pas pour me vanter (quoi que, je me trouve plutôt efficace! HAHA) mais bien pour vous partager une réflexion qui m’est venue en fin de semaine alors que je complétais les suites en une minute et d’autres fois en plus de 2 minutes.

Le FLOW

Vous connaissez cette expression, être dans le flow?  Quand tout va sur des roulettes, que les astres sont alignés, que tout baigne.

Bref, quand tout ce qu’on fait fonctionne parfaitement. Le flow j’imaginerais ça comme une route fraichement asphaltée sur laquelle nous roulons et où il y a peu de voitures pour nous ralentir ou nous arrêter.  Ça roule et ça roule « doux ». Vous voyez l’image?

J’ai constaté que, les fois où je réussis à faire les suites en une minute ou moins, on dirait que rien ne me ralenti. Les cartes sont faciles à placer. Je VOIS rapidement ce qui est possible. Mon doigt est agile et se déplace rapidement sur l’écran tactile. Et surtout… Surtout, on dirait que je suis hors du temps.

Je suis toujours étonnée de voir le résultat obtenu car je perds la notion du temps. Cette minute elle me semble une éternité! J’ai alors l’impression que j’ai mis beaucoup plus de temps pour réaliser toutes les suites et puis je vois 58 secondes!

C’est fou n’est-ce pas?

Le temps

Vous en faites des choses qui semblent prendre beaucoup de temps alors qu’au final ce n’est pas du tout le cas?

Je me souviens qu’adolescente, j’avais tellement hâte d’avoir 18 ans… ou 21 ans. Et comme le temps passait lentement! HAHAHA!

La notion que nous avons du temps est bien étrange.

Lorsqu’on attend notre tour pour voir le médecin qui nous fait attendre, c’est long. Et le spectacle de notre artiste préféré ne dure jamais assez longtemps.

Ça vous arrive aussi de constater que le temps, c’est une notion bien étrange?

Je reviens à mon jeu de Solitaire…

Il m’arrive aussi de « reprendre » des déplacements, de refaire une opération. Vous pensez peut-être que je « triche » mais je vois plutôt cela comme un repli stratégique pour tenter de réussir au final.

Lorsque cela se produit, c’est que j’ai manqué d’attention et j’ai loupé un coup. Quand je le VOIS, je retourne en arrière pour jouer mieux. Comme dans la vie.

D’autres fois encore, je me lance des défis et je me fiche du chronomètre: avoir mon année de naissance comme résultat (ça ne m’est arrivé qu’une seule fois jusqu’à maintenant), un nombre impair ou pair, un certain chiffre comme résultat final… Bref, tous les défis sont bons! Peu importe que je complète ou non la série, je suis satisfaite.  Comme dans la vie!

Bonne nuit!

Rire, joie et santé

Linda

 

 

 

Jeter l’éponge?

Je viens de lire quelque chose qui a éclairé quelque chose en moi. M’a donné espoir.

Lorsque vous avez envie de jeter l’éponge, je veux que vous vous souveniez de ceci :

Votre désir d’abandonner est une réaction temporaire et irréfléchie, alimentée par votre ego.

C’est une mauvaise journée ou une mauvaise semaine, pas une mauvaise vie.*

C’est TELLEMENT VRAI!

Ça vous est déjà arrivé aussi le genre de journée où rien ne va comme vous le souhaitez mais alors, vrrrrrraiment RIEN?  Un projet, une liste de choses à faire, des personnes à rencontrer, une tâche importante à terminer. Que sais-je!

Cette semaine, on dirait que les astres sont contre moi. (Je sais très bien que ça n’est pas possible qu’ils soient tous CONTRE moi! HAHA! c’est une image.)

Pffffffffffffff

Hier, à mon retour des studios télé où j’étais la toute première invitée pour la nouvelle émission de Claude Andréa Bonny (Tout Savoir), je me suis assise devant mon ordinateur avec la ferme intention de terminer la rédaction d’un document qui attend depuis longtemps d’être achevé. Je voulais le terminer avant la fin de la journée.

Hélas, j’avais oublié de placer mon téléphone au mode « ne pas déranger ». Alors oui. J’ai eu des appels – que je devais prendre. J’ai aussi placé des appels – à des personnes à qui je devais parler.

Ensuite, je me suis retrouvée à chercher un courriel mal placé parmi les centaines qui étaient restés dans la boîte de réception… et, vous savez ce que c’est! HAHAHA!  Tu cherches un message en particulier puis, tu en vois un qui demandait ton attention mais que tu as oublié de gérer. Alors tu t’en occupes « pendant que tu y es ».

De fil en aiguille, la matinée s’est terminée sans que j’aie même ouvert le document à achever!

« Pas grave, me direz-vous, il reste quand même tout l’après-midi« .

OUI MAIS…

Une certaine planète ne devait pas vouloir que je m’y mette car j’ai reçu par texto une demande urgente pour une cliente. Ça pressait car le comité de travail se rencontrait justement dans quelques heures alors j’avais avantage à répondre à toutes ses questions pour qu’elle ait en main toutes les données afin de faire approuver le projet de ma participation à leur « All-Staff ».

Une fois la rencontre avec elle terminée, j’ai dû aller sur ma plateforme de gestion de suivis en ligne. Et là, j’ai constaté que deux autres demandes attendaient une réponse.

Pour l’une d’entre elles, je voulais d’abord parler avec la personne embauchée pour faciliter les sessions de travail, histoire de vérifier vers quel moment mon programme s’insèrerait le mieux dans leur horaire et quel type d’intervention correspondrait le mieux à l’esprit de leur rencontre d’équipe.

Je connaissais cet animateur pour l’avoir croisé à plusieurs reprises dans le passé. Alors j’ai communiqué avec lui! Nous n’avions pas eu la chance de nous parler depuis fort longtemps alors nous avons quand même pris un minimum de temps pour nous dire bonjour!

Une fois les informations en main, j’ai donc pris le temps de préparer les propositions, de demander des précisions et d’envoyer les informations aux clients.

Et je retourne à mes courriels car, eh, je n’avais toujours pas retrouvé le message que je cherchais le matin! (je vous entends rire!)

Et la journée continue…le temps passe… et le temps passe…

Vers 16h45, j’ai fini par me dire que j’avais perdu vraiment beaucoup de temps et que la journée était magistralement ratée!

De toutes les tâches que j’avais l’intention de faire,  je ne pouvais en rayer AUCUNE de ma liste!

C’est frustrant. Et j’étais à la fois découragée (de moi) et déçue (de moi).

Ce que j’ai fait pour changer mon état d’esprit

J’ai ajouté deux petites choses qui ne me demandaient pas beaucoup d’énergie ni de temps à ma liste et je les ai faites tout de suite.

  • Envoyer un message de suivi à M.R.
  • Envoyer un message de suivi à P.H.

Et une qui avait été malgré tout accomplie tout au long de la journée.

  • Faire un petit ménage de mes courriels

J’ai coché ces trois choses et j’ai fermé le bureau pour la journée.  Basta. Ça ira mieux demain!

Ce matin, je lis la citation que vous voyez. Et je me sens mieux en la lisant (j’avais donc raison hier!  Ça va mieux aujourd’hui!)

Vous savez ce que je viens de faire?

Le rire des pleurs.

Oui oui!  Le rire des pleurs – bien senti!

D’ailleurs je vous invite à le faire avec moi. Parce que la situation ne changera pas. Je n’ai aucun contrôle sur ce qui se passe. J’ai du contrôle sur mon attitude.

Alors, ça va moins bien? Ça passera. Car tout passe.

C’est une mauvaise journée.

Une mauvaise semaine.

Pas une mauvaise vie!

Ça vous aide aussi de lire ceci?

De rien!

 

Rire, joie et santé

Linda

*: Merci Jill Celeste pour l’inspiration du matin!

N.B. Une des choses qu’on m’a apprise à l’université dans l’un des cours avec ma professeur préférée (Merci Nicole Bourget!) est que lorsqu’une personne répond « oui mais » c’est qu’elle dit en fait NON!  Vous le saviez?

P.S. Faut accepter que certains jours, notre cerveau refuse de fonctionner « normalement » parce que nous sommes préoccupés… c’est mon cas en ce moment.

Ce que j’ai appris au fil de mes années de yoga du rire

J’ai commencé à pratiquer le yoga du rire en 2003.  À ce moment, j’étais ce qu’on peut qualifier de gestionnaire sérieuse et stressée. Je ne suis pas certaine si les personnes qui travaillaient avec moi avaient cette perception car j’ai toujours été plutôt bon public et assez souriante.

Cependant, moi je considère que c’était ma réalité.  « Pressurisée » par les objectifs difficiles à atteindre, les deadlines serrés, la somme de travail requise…  Bref, une marmite sous pression continuelle.

Quand j’ai envoyé mon inscription pour le weekend de formation en mai 2003, je savais que j’allais vivre quelque chose de différent. Mais probablement pas à ce point!

Voici ce que j’ai appris

1. C’est moins difficile qu’on le croit de rire intentionnellement

Une fois que j’ai décidé de commencer à rire, que j’ai fait la motion physique de rire et que je sais que je dois rire pendant une minute au moins, je le fais. En plus, quand on rit en groupe, le simple fait d’entendre les autres, de les voir rire, de savoir qu’on est là justement pour ça – rire – a un effet de levier sur notre rire! Saviez-vous que nous avons un détecteur spécialement dédié au rire dans le cerveau?  Alors quand le détecteur détecte, devinez ce qui se passe!

Dans une séance de yoga du rire, nous commençons à rire tous en même temps, au signal de l’animateur. Quand il ou elle dit GO, nous y allons tous. Même lorsque je pratique seule, je m’entends rire et à chaque fois, je me surprends à penser que ça doit avoir l’air un peu ridicule de me voir rire toute seule comme ça et ÇA, ça me fait rire!

2. Certains exercices marchent mieux que d’autres

Je l’avoue. J’ai mes exercices préférés. Dans les séances que j’anime au club de rire, les mêmes personnes participent souvent chaque semaine. Je ne peux pas leur faire faire toujours la même routine. Alors je varie. Certains soirs, tous les exercices déclenchent mon rire rapidement. D’autres soirs, je regarde la liste que j’ai choisi de faire et je place une note de ne pas la reprendre dans le futur!  Bien sûr, je demande toujours au groupe s’ils ont aimé un nouvel exercice qui m’aurait moins plu. Si leur avis est favorable alors je le ramène pour eux. Mais pas pour moi! Le rire silencieux par exemple est un incontournable et il est terriblement efficace pour moi. Rire en silence fait appel à l’interdiction de rire!!!  Espiègle dites-vous?!

3. C’est définitivement un exercice d’aérobie

J’ai chaud, je suis essoufflée et mon visage est rouge! Ce n’est pas du jogging mais tout comme. C’est d’ailleurs une chose que je surveille quand je travaille avec un groupe. Comment sont les visages des participants. Le cœur bat plus rapidement, les poumons sont vivement sollicités… bref, « ça y va aux toasts » comme on le dit parfois au Québec! Ce qui signifie que c’est très énergique.  D’où l’importance de prendre le temps de bien respirer entre les exercices – ou pendant ma méditation du rire.

4. Je ris rarement aussi fort ni aussi longtemps au quotidien

Vrrrrrrrrrrrrrrrrraiment pas! Dans une séance de yoga du rire, je peux facilement rire pendant 20 minutes. Pas nécessairement d’affilé mais certainement 20 minutes au total. Au quotidien, mes éclats de rire ne durent que quelques secondes. Ici et là dans la journée. Et encore!  Ça c’est au cours des journées où je ne suis pas seule dans mon bureau ou que je suis particulièrement de bonne humeur. La plupart du temps, si je suis concentrée sur mon travail (que ce soit administratif, rédactionnel ou créatif), je ne sourirai même pas. Sauf bien sûr si je tiens une paille entre les dents. Je souris. Je ne ris pas. Donc une séance de yoga du rire, c’est formidable.

5. Je peux rire même quand je ne vais pas super bien

J’ai traversé toutes sortes de tempêtes personnelles au fil des 20 dernières années. Des deuils, des pertes d’emploi, des blessures physiques, des disputes… la même chose que tout le monde quoi. Je me souviens d’une soirée où je venais d’apprendre le décès d’une amie proche juste avant de partir pour le club de rire. J’ai pleuré en me rendant au centre communautaire puis, c’est comme si j’avais mis mon chagrin sur pause pendant l’heure de la séance. J’ai pu animer la rencontre et en retournant à ma voiture, j’ai recommencé à pleurer. Ce soir-là, j’ai constaté que pendant l’heure de la séance, pendant que je riais avec le groupe, je n’avais pas réfléchi, ni souffert de ma peine. J’avais été complètement dans l’instant présent avec les participants. La peine n’était pas disparue. Elle était juste « un peu à côté » pendant ces instants.

 

6. Je ne sens plus que je me force

Les gens me disent parfois qu’ils ne font pas la différence et ne savent pas si je ris « pour vrai » ou si je fais « comme si ». Et moi non plus! HAHAHA!  Je ne sens plus que je me force. Ça vient rapidement et ça reste si je décide de continuer. Je crois que ça doit être ça la capacité du corps à s’entraîner à faire quelque chose aisément et naturellement. Une fois que l’habitude est bien implantée, le corps réagi au premier signal de départ!  Un peu comme les fameux « chiens de Pavlov »!  C’est le meilleur conditionnement qu’on puisse souhaiter!

7. Après les séances, j’aime tout le monde

Ah ça c’est vrai. Je regarde les gens sur le trottoir et j’ai juste envie de les complimenter. Je les regarde et je les VOIS! Si je ressentais une certaine colère ou de l’impatience envers quelqu’un avant (Je suis normale! Ça m’arrive oui oui!), après la séance, ces sentiments n’y sont plus et ont fait place à l’ouverture et à la tolérance. Je ne dis pas que je pardonne tout par magie. Non. Ce qui se passe c’est que c’est mon cœur qui a pris la place. Pas juste ma tête. Remarquez comment vous regardez les personnes qui vous font rire. Ou celles qui vous entourent après un bon fou rire. C’est comme si on fait la belle place à… l’amour finalement! Moins de jugement et d’évaluation.

8. Rire me rend créative

Je dois faire un genre de bilan sur mes accomplissements des dernières 20 années et force m’est de reconnaître que rire me rend beaucoup plus créative! Bien sûr, je sais qu’en riant, j’active la partie gauche de mon cerveau, la partie reliée à l’imagination, l’amour, la créativité. Je crois que oui, le fait de rire stimule cette partie de mon cerveau. Par contre, je pense que tous ces exercices que j’ai créés en improvisant durant les séances à partir de ce que les participants partageaient avec moi, ça tient du JEU. J’ai certainement recommencé à jouer en pratiquant le yoga du rire. Parce que, rire est un jeu! Du moins, la manière dont nous démarrons les exercices, dont nous interprétons la réalité sous un jour plus ludique, c’est carrément une invitation au jeu. Qui dit jeu, dit créativité!

9. Je me fiche de ce que les autres pensent de moi quand j’anime une séance 

HAHAHA!  Je le sais que plusieurs doivent me regarder en pensant que je ne fais pas quelque chose de sérieux!  Que je suis peut-être même bizarre ou étrange ou… un peu folle! Je le sais parce que – je m’en confesse – c’est probablement ce que j’aurais pensé moi-même il y a 21 ans!  Pendant que j’anime une séance, je suis concentrée sur les participants. Sur leur teint, leurs visages, leurs sourires. Quand je suis avec un groupe, je les invite à commencer l’exercice tous en même temps et à me suivre. Personne ne peut juger qui que ce soit… sauf moi peut-être car je fais la démonstration avant de leur donner le GO.

Je SAIS à quel point ce que je leur fais faire est libérateur et bienfaisant. Alors ce que certains peuvent penser de moi? Je m’en fiche un peu!  L’important est de m’assurer que les choses soient bien faites pour un effet optimal. Je me trompe? J’en ris! Je ne dis pas le bon mot? J’en ris! Et croyez-moi, j’en fais des gaffes parfois! Je suis probablement le meilleur exemple pour RIRE DE SOI!

10. Tous sont beaux quand ils rient

Certainement. Je n’ai aucune hésitation à faire et énoncé! Les yeux brillent. Les joues sont plus roses. Une étincelle illumine le regard. Même les bouches édentées sont plus belles. Je lisais il y a longtemps que rire c’est bon pour le sex-appeal. Bon, je ne sais pas mais ce que je sais c’est que je n’ai jamais vu un visage sérieux être plus beau qu’un visage souriant. Si vous vous retenez de rire parce que vous n’aimez pas vos dents, n’arrêtez plus! On regarde les yeux quand on rit! En plus, c’est l’énergie que la personne dégage qui est ressentie. Une belle énergie positive, vibrante, aimante. Vous ne trouvez pas ça beau vous? HAHAHA!  Je pense comme vous.

 

 

C’est tout ça que j’ai appris… et encore plus! Parce que ma découverte principale, c’est que rire fait ressortir le meilleur en moi!

Vous riez avec moi vous voulez bien?

Rire, joie et santé

Linda

Célébrer les personnes qu’on aime

Vous prenez le temps de célébrer les personnes que vous aimez?

De faire un petit geste – un petit plus – pour leur faire plaisir, les faire sourire?

Préparer le petit déjeuner, les complimenter, faire un clin d’oeil en souriant, remarquer un détail positif… leur dire que vous les aimez.

Peu importe.

Vous faites ça vous?

Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de ma mère.

J’ai pris le temps de faire la route pour passer quelques heures avec elle.

Et quand je dis « faire la route », je veux parler de rouler pendant 4 heures sur les autoroutes embourbées un jeudi après-midi pour célébrer son anniversaire et sa présence dans ma vie.

Je ne dis pas cela pour que vous pensiez « Oh quelle bonne fille pour sa mère! » HAHAHA!

Je vous partage cela parce que je crois que c’est vraiment important de CHOISIR où on met notre temps et nos énergies. Les PERSONNES (et non les choses) qui sont dans nos vies et qui comptent pour nous, on a avantage à les célébrer.

Cet été, j’ai lu quelque part un truc qui a fait image pour moi.  Celle d’un arbre.

Voici en gros ce que ça disait

Dans la vie, il y a des personnes qui sont comme des feuilles. Elles sont là un temps, puis elles partent avec le vent.

Puis, il y a d’autres personnes qui sont comme des branches. Elles sont là et résistent mais pas à tout. Puis elles tombent.

Il y a aussi des personnes qui sont comme le tronc de l’arbre. Elles sont solides et fortes et on peut compter sur elles pour rester.

Finalement, il y a les personnes qui sont comme les racines de l’arbre. Celles qui font que tout le reste tient debout, peut pousser, s’épanouir, devenir fort. La base quoi!

La leçon que j’en tire

Peu importe si vous êtes entouré de feuilles, de branches, de troncs ou de racines, sachez faire la distinction pour investir votre temps là où ça compte le plus.

Mais célébrez chaque partie de vos « arbres » car, sans les feuilles, nous n’aurions pas d’ombre ni de photosynthèse! Les branches – si petites soient-elles – retiennent les feuilles et… commencent leur vie à partir du tronc.  Les racines puisent leur force dans la terre et sans elles, rien ne tiendrait debout. Et chaque partie COMPTE.

Chaque personne est dans notre vie – que ce soit pour un temps de feuilles, un temps de branches, un temps de tronc ou un temps de racines.

Je pense que ça vaut la joie de célébrer chaque partie! Célébrons chaque personne comme elle le mérite.

Rire, joie et santé

Linda

 

Mon podcast c’est mon bricolage!

Et j’ADORE bricoler!  Je le ferais plus si j’avais plus de temps.

Vous avez peut-être remarqué que je suis plus active en ce moment avec les épisodes de mon podcast, l’Élément JOIE!

Pour moi, mon podcast, c’est comme mon bricolage!  J’en fais quand j’ai le temps.

Mais en ce moment, je PRENDS le temps parce que j’ai plusieurs enregistrements qui demandent à voir le jour! HAHAHA!

Rien ne se fait tout seul

Prendre contact avec les personnes. Puis trouver un moment qui nous convienne à tous les deux. Enregistrer la conversation. Faire la photo. Tout ça c’est déjà du sport parfois!

Et une fois que l’enregistrement est fait, c’est loin d’être fini!

Il reste à enregistrer l’introduction, faire le montage, ajuster le son, téléverser sur la plateforme, écrire le texte accompagnant l’épisode, ajouter la photo de l’invité.e, programmer la date de diffusion, partager l’épisode sur les réseaux.

Tout ça, c’est chouette à faire!  C’est comme du bricolage. Cependant, faut s’y mettre!

Un « labour of love »

Depuis quelques semaines, j’ai eu la chance de pouvoir réaliser plusieurs enregistrements. Sans doute parce que c’est l’été, les invités sont plus disponibles – et moi aussi!

Ce qui fait que les prochains épisodes seront diffusés chaque mardi aux deux semaines. J’en ai programmés jusqu’en novembre. C’est t’y pas chouette tout ça?

Vous voulez une idée des personnes à venir?

J’ai créé une série « Mes Amis Magnifiques » pour donner le micro à des personnes de mon entourage que je trouve tout simplement magnifiques – et inspirantes à plusieurs égards. Il y a donc une gestionnaire, un retraité passionné d’histoire, une religieuse, une diplômée en sexologie… et quelques autres surprises!

Mon objectif reste le même: partager avec vous des pépites d’inspiration, des astuces et moyens qui nous aideraient peut-être un peu à vivre moins stressé et plus joyeux.

Les rencontres d’enregistrement, je vous avoue que c’est du BONBON!  Chaque fois tant l’invité que moi avons les yeux brillants à la fin de ce moment partagé. Les yeux brillants et le sourire aux lèvres.

Vous savez ce que la plupart me dise après coup?

Ça m’a fait beaucoup de bien de penser à tout ça. De me souvenir que j’ai ça, que je fais ça, que je VIS tout ça!  MERCI!

À vous d’en profiter!

Tous les épisodes sont répertoriés ici mais vous pouvez vous abonner sur la plupart des plateformes de streaming.

En attendant le prochain épisode, gardons le sourire!

Linda