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Ce que j’ai appris au fil de mes années de yoga du rire

J’ai commencé à pratiquer le yoga du rire en 2003.  À ce moment, j’étais ce qu’on peut qualifier de gestionnaire sérieuse et stressée. Je ne suis pas certaine si les personnes qui travaillaient avec moi avaient cette perception car j’ai toujours été plutôt bon public et assez souriante.

Cependant, moi je considère que c’était ma réalité.  « Pressurisée » par les objectifs difficiles à atteindre, les deadlines serrés, la somme de travail requise…  Bref, une marmite sous pression continuelle.

Quand j’ai envoyé mon inscription pour le weekend de formation en mai 2003, je savais que j’allais vivre quelque chose de différent. Mais probablement pas à ce point!

Voici ce que j’ai appris

1. C’est moins difficile qu’on le croit de rire intentionnellement

Une fois que j’ai décidé de commencer à rire, que j’ai fait la motion physique de rire et que je sais que je dois rire pendant une minute au moins, je le fais. En plus, quand on rit en groupe, le simple fait d’entendre les autres, de les voir rire, de savoir qu’on est là justement pour ça – rire – a un effet de levier sur notre rire! Saviez-vous que nous avons un détecteur spécialement dédié au rire dans le cerveau?  Alors quand le détecteur détecte, devinez ce qui se passe!

Dans une séance de yoga du rire, nous commençons à rire tous en même temps, au signal de l’animateur. Quand il ou elle dit GO, nous y allons tous. Même lorsque je pratique seule, je m’entends rire et à chaque fois, je me surprends à penser que ça doit avoir l’air un peu ridicule de me voir rire toute seule comme ça et ÇA, ça me fait rire!

2. Certains exercices marchent mieux que d’autres

Je l’avoue. J’ai mes exercices préférés. Dans les séances que j’anime au club de rire, les mêmes personnes participent souvent chaque semaine. Je ne peux pas leur faire faire toujours la même routine. Alors je varie. Certains soirs, tous les exercices déclenchent mon rire rapidement. D’autres soirs, je regarde la liste que j’ai choisi de faire et je place une note de ne pas la reprendre dans le futur!  Bien sûr, je demande toujours au groupe s’ils ont aimé un nouvel exercice qui m’aurait moins plu. Si leur avis est favorable alors je le ramène pour eux. Mais pas pour moi! Le rire silencieux par exemple est un incontournable et il est terriblement efficace pour moi. Rire en silence fait appel à l’interdiction de rire!!!  Espiègle dites-vous?!

3. C’est définitivement un exercice d’aérobie

J’ai chaud, je suis essoufflée et mon visage est rouge! Ce n’est pas du jogging mais tout comme. C’est d’ailleurs une chose que je surveille quand je travaille avec un groupe. Comment sont les visages des participants. Le cœur bat plus rapidement, les poumons sont vivement sollicités… bref, « ça y va aux toasts » comme on le dit parfois au Québec! Ce qui signifie que c’est très énergique.  D’où l’importance de prendre le temps de bien respirer entre les exercices – ou pendant ma méditation du rire.

4. Je ris rarement aussi fort ni aussi longtemps au quotidien

Vrrrrrrrrrrrrrrrrraiment pas! Dans une séance de yoga du rire, je peux facilement rire pendant 20 minutes. Pas nécessairement d’affilé mais certainement 20 minutes au total. Au quotidien, mes éclats de rire ne durent que quelques secondes. Ici et là dans la journée. Et encore!  Ça c’est au cours des journées où je ne suis pas seule dans mon bureau ou que je suis particulièrement de bonne humeur. La plupart du temps, si je suis concentrée sur mon travail (que ce soit administratif, rédactionnel ou créatif), je ne sourirai même pas. Sauf bien sûr si je tiens une paille entre les dents. Je souris. Je ne ris pas. Donc une séance de yoga du rire, c’est formidable.

5. Je peux rire même quand je ne vais pas super bien

J’ai traversé toutes sortes de tempêtes personnelles au fil des 20 dernières années. Des deuils, des pertes d’emploi, des blessures physiques, des disputes… la même chose que tout le monde quoi. Je me souviens d’une soirée où je venais d’apprendre le décès d’une amie proche juste avant de partir pour le club de rire. J’ai pleuré en me rendant au centre communautaire puis, c’est comme si j’avais mis mon chagrin sur pause pendant l’heure de la séance. J’ai pu animer la rencontre et en retournant à ma voiture, j’ai recommencé à pleurer. Ce soir-là, j’ai constaté que pendant l’heure de la séance, pendant que je riais avec le groupe, je n’avais pas réfléchi, ni souffert de ma peine. J’avais été complètement dans l’instant présent avec les participants. La peine n’était pas disparue. Elle était juste « un peu à côté » pendant ces instants.

 

6. Je ne sens plus que je me force

Les gens me disent parfois qu’ils ne font pas la différence et ne savent pas si je ris « pour vrai » ou si je fais « comme si ». Et moi non plus! HAHAHA!  Je ne sens plus que je me force. Ça vient rapidement et ça reste si je décide de continuer. Je crois que ça doit être ça la capacité du corps à s’entraîner à faire quelque chose aisément et naturellement. Une fois que l’habitude est bien implantée, le corps réagi au premier signal de départ!  Un peu comme les fameux « chiens de Pavlov »!  C’est le meilleur conditionnement qu’on puisse souhaiter!

7. Après les séances, j’aime tout le monde

Ah ça c’est vrai. Je regarde les gens sur le trottoir et j’ai juste envie de les complimenter. Je les regarde et je les VOIS! Si je ressentais une certaine colère ou de l’impatience envers quelqu’un avant (Je suis normale! Ça m’arrive oui oui!), après la séance, ces sentiments n’y sont plus et ont fait place à l’ouverture et à la tolérance. Je ne dis pas que je pardonne tout par magie. Non. Ce qui se passe c’est que c’est mon cœur qui a pris la place. Pas juste ma tête. Remarquez comment vous regardez les personnes qui vous font rire. Ou celles qui vous entourent après un bon fou rire. C’est comme si on fait la belle place à… l’amour finalement! Moins de jugement et d’évaluation.

8. Rire me rend créative

Je dois faire un genre de bilan sur mes accomplissements des dernières 20 années et force m’est de reconnaître que rire me rend beaucoup plus créative! Bien sûr, je sais qu’en riant, j’active la partie gauche de mon cerveau, la partie reliée à l’imagination, l’amour, la créativité. Je crois que oui, le fait de rire stimule cette partie de mon cerveau. Par contre, je pense que tous ces exercices que j’ai créés en improvisant durant les séances à partir de ce que les participants partageaient avec moi, ça tient du JEU. J’ai certainement recommencé à jouer en pratiquant le yoga du rire. Parce que, rire est un jeu! Du moins, la manière dont nous démarrons les exercices, dont nous interprétons la réalité sous un jour plus ludique, c’est carrément une invitation au jeu. Qui dit jeu, dit créativité!

9. Je me fiche de ce que les autres pensent de moi quand j’anime une séance 

HAHAHA!  Je le sais que plusieurs doivent me regarder en pensant que je ne fais pas quelque chose de sérieux!  Que je suis peut-être même bizarre ou étrange ou… un peu folle! Je le sais parce que – je m’en confesse – c’est probablement ce que j’aurais pensé moi-même il y a 21 ans!  Pendant que j’anime une séance, je suis concentrée sur les participants. Sur leur teint, leurs visages, leurs sourires. Quand je suis avec un groupe, je les invite à commencer l’exercice tous en même temps et à me suivre. Personne ne peut juger qui que ce soit… sauf moi peut-être car je fais la démonstration avant de leur donner le GO.

Je SAIS à quel point ce que je leur fais faire est libérateur et bienfaisant. Alors ce que certains peuvent penser de moi? Je m’en fiche un peu!  L’important est de m’assurer que les choses soient bien faites pour un effet optimal. Je me trompe? J’en ris! Je ne dis pas le bon mot? J’en ris! Et croyez-moi, j’en fais des gaffes parfois! Je suis probablement le meilleur exemple pour RIRE DE SOI!

10. Tous sont beaux quand ils rient

Certainement. Je n’ai aucune hésitation à faire et énoncé! Les yeux brillent. Les joues sont plus roses. Une étincelle illumine le regard. Même les bouches édentées sont plus belles. Je lisais il y a longtemps que rire c’est bon pour le sex-appeal. Bon, je ne sais pas mais ce que je sais c’est que je n’ai jamais vu un visage sérieux être plus beau qu’un visage souriant. Si vous vous retenez de rire parce que vous n’aimez pas vos dents, n’arrêtez plus! On regarde les yeux quand on rit! En plus, c’est l’énergie que la personne dégage qui est ressentie. Une belle énergie positive, vibrante, aimante. Vous ne trouvez pas ça beau vous? HAHAHA!  Je pense comme vous.

 

 

C’est tout ça que j’ai appris… et encore plus! Parce que ma découverte principale, c’est que rire fait ressortir le meilleur en moi!

Vous riez avec moi vous voulez bien?

Rire, joie et santé

Linda

Célébrer les personnes qu’on aime

Vous prenez le temps de célébrer les personnes que vous aimez?

De faire un petit geste – un petit plus – pour leur faire plaisir, les faire sourire?

Préparer le petit déjeuner, les complimenter, faire un clin d’oeil en souriant, remarquer un détail positif… leur dire que vous les aimez.

Peu importe.

Vous faites ça vous?

Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de ma mère.

J’ai pris le temps de faire la route pour passer quelques heures avec elle.

Et quand je dis « faire la route », je veux parler de rouler pendant 4 heures sur les autoroutes embourbées un jeudi après-midi pour célébrer son anniversaire et sa présence dans ma vie.

Je ne dis pas cela pour que vous pensiez « Oh quelle bonne fille pour sa mère! » HAHAHA!

Je vous partage cela parce que je crois que c’est vraiment important de CHOISIR où on met notre temps et nos énergies. Les PERSONNES (et non les choses) qui sont dans nos vies et qui comptent pour nous, on a avantage à les célébrer.

Cet été, j’ai lu quelque part un truc qui a fait image pour moi.  Celle d’un arbre.

Voici en gros ce que ça disait

Dans la vie, il y a des personnes qui sont comme des feuilles. Elles sont là un temps, puis elles partent avec le vent.

Puis, il y a d’autres personnes qui sont comme des branches. Elles sont là et résistent mais pas à tout. Puis elles tombent.

Il y a aussi des personnes qui sont comme le tronc de l’arbre. Elles sont solides et fortes et on peut compter sur elles pour rester.

Finalement, il y a les personnes qui sont comme les racines de l’arbre. Celles qui font que tout le reste tient debout, peut pousser, s’épanouir, devenir fort. La base quoi!

La leçon que j’en tire

Peu importe si vous êtes entouré de feuilles, de branches, de troncs ou de racines, sachez faire la distinction pour investir votre temps là où ça compte le plus.

Mais célébrez chaque partie de vos « arbres » car, sans les feuilles, nous n’aurions pas d’ombre ni de photosynthèse! Les branches – si petites soient-elles – retiennent les feuilles et… commencent leur vie à partir du tronc.  Les racines puisent leur force dans la terre et sans elles, rien ne tiendrait debout. Et chaque partie COMPTE.

Chaque personne est dans notre vie – que ce soit pour un temps de feuilles, un temps de branches, un temps de tronc ou un temps de racines.

Je pense que ça vaut la joie de célébrer chaque partie! Célébrons chaque personne comme elle le mérite.

Rire, joie et santé

Linda

 

L’amour est partout

C’est la conclusion que je me suis faite hier alors que je recevais de l’amour de la part d’une personne qui aurait pu sembler plus qu’improbable.

L’amour est partout.

Peu de personnes sont au courant mais je suis en ce moment à Toronto depuis un peu plus d’un mois pour y accomplir une mission importante. Celle d’accompagner une grande amie dans ses derniers moments de vie humaine. Importante, difficile, triste, magnifique, privilégiée. Qualificatifs qui vont bien avec ce qui s’est passé.

Cette amie a pris une belle place dans ma vie depuis près de 30 ans. D’abord ma patronne lorsque j’ai travaillé à la Fondation de l’hôpital de Montréal pour Enfants où je l’ai connue comme une femme déterminée, solide, visionnaire, généreuse, parfois bousculante mais toujours juste. Un peu « bulldozer » mais surtout du genre qui VOIT le potentiel des employés et qui les force à se dépasser.

Quelques mois après qu’elle eut quitté ce poste, nous nous sommes revues « socialement » et au fil des mois, nous sommes devenues amies. Passer du « vous » au « tu » avait été un défi pour moi!

De fins de semaines à sa maison à la campagne, aux séjours estivaux dans le Maine, dans ce qui est devenu un véritable havre où nous pouvions refaire nos forces après des mois de travail éreintant et où nous arrivions toujours exténuées et prêtes à faire le vide, nous avons accumulé des souvenirs complices et souriants.

Pendant le dernier mois où j’étais auprès d’elle, nous nous sommes rappelées des petits endroits que nous avons explorés ensemble, à l’affût de la trouvaille amusante ou utile. Des antiquaires où elle aimait fouiner. Des paysages magnifiques… Elle me racontait ses voyages, les personnes rencontrées, les défis surmontés, les coups durs, la beauté du monde.

Je n’ai aucune autre amie qui me dit quand je lui demande ce que des pétales de rose font dans un petit contenant « Ça vient d’une rose sur le cercueil de Mère Teresa quand je suis allée aux funérailles avec madame Chrétien et la délégation canadienne » ou alors que je fais le tri de ses photos et lui demande si c’est bien elle avec la reine Elizabeth « Je lui ai été présentée à deux reprises » ou « cette photo a été prise avec… dans une léproserie en Inde » ou « J’ai acheté ça dans un marché près de… » en me nommant un pays éloigné où la majorité des gens ne mettrons jamais les pieds, où les hommes tissent des tapis magiques et où le village au complet accompli une tâche créatrice pour sa survie.

Elle est partie jeudi dernier. Sereine, le coeur rempli de gratitude, entourée d’amour et en plein soleil. J’étais auprès d’elle.

Les messages ont commencé à affluer de ses amis à travers le monde. Tous exprimaient la tristesse mais aussi la joie et la reconnaissance qu’ils avaient de l’avoir eu dans leur vie. Une femme plus grande que nature. Pas parfaite – loin de là – mais une femme qui faisait sa part pour rendre le monde plus équitable et plus beau.

Elle est partie.  Et je suis restée pour accomplir le début de la deuxième partie de ma mission. Un peu engourdie. Profondément émue et honorée d’avoir pu être avec elle au bout de ce chemin de vie.

Hier, j’avais entrepris des tâches administratives. Trier, classer, ranger pour occuper mon cerveau et tenter d’y voir plus clair.

Depuis une semaine, j’avais demandé à me faire remplacer pour mes séances de yoga du rire avec URGENCE RIRE et Rire en ligne (les séances de Corinne en France). Je n’ai pas pratiqué aussi assidument qu’à mon habitude mes exercices de rire intentionnel. Les larmes avaient la priorité! Je suis restée forte pendant des mois et il était temps de leur laisser le droit de sortir. Et elles sortaient!

Hier donc, j’ai souhaité reprendre mon créneau de 16h (heure du Québec) et proposer une séance de 10 minutes de rire intentionnel mais tout en douceur, pour ne pas me bousculer et pour éviter d’éclater subitement en sanglots comme ça m’arrive depuis quelques jours. Nous avons fait 10 minutes ensemble. Et ça m’a fait beaucoup de bien. En douceur, sans rire très fort mais je riais et c’était bon.

J’avais une dernière tâche à accomplir avant la fin de l’après-midi: aller à la banque pour les aviser du décès de mon amie et entamer le transfert de compte vers celui de la succession. Je les avais rencontrés à plusieurs reprises au cours des dernières semaines et ils ont fait preuve de beaucoup de délicatesse et de gentillesse à mon égard. J’ai tenu bon pendant que la responsable m’expliquait ce qui allait se passer et comment j’allais pouvoir procéder. C’est en sortant que j’ai « perdu mon calme » et me suis mise à pleurer alors que j’étais sur le trottoir à une heure de grande circulation. Incapable d’avancer. Je restais là à pleurer. Et les gens passaient près de moi indifférents et pressés de rentrer à la maison.

Jusqu’à ce qu’un homme qui marchait vers moi, habillé de manière vraiment extravagante et digne d’un costume assemblé de vêtements donnés, me regarde et me dise: « What’s wrong honey? Tell me. I am Mother Nature and I can help » Le regard tellement rempli de compassion et d’amour. « Qu’est-ce qu’il y a chérie? Dis moi. Je suis Mère Nature et je peux t’aider »

Cet itinérant amoché s’était arrêté pour me consoler… a voulu m’aider dans mon chagrin.

Je n’ai pas pu m’empêcher de me dire que, depuis des semaines, je voyais des sans abris chaque jour dans le voisinage et que les gens passent près d’eux sans s’arrêter mais aussi, que moi je ne me sentais jamais rassurée d’en croiser autant. Un homme qui hurle et gesticule et semble être en crise, ça n’a rien de rassurant j’en conviens. Et nous en croisons hélas trop en ce moment. Drogue? Santé mentale? Je ne sais pas mais je marche vite quand je sors dans ce voisinage.

Et cet homme qui parlait seul quelques instants plus tôt s’était arrêté pour me donner un peu d’amour alors que les autres passants passaient.

J’aurais voulu le prendre dans mes bras pour le remercier et l’accueillir à mon tour.

COVID oblige, je lui ai dit en m’essuyant les yeux, qu’il venait de me faire beaucoup de bien. « This, my dear, is worth a whole lot of brownie points in heaven. You are a dear dear man » « Ça, mon cher, ça vaut beaucoup de points de sucre à la crème au ciel. Vous êtes très très précieux cher homme » Et il a repris son chemin en m’envoyant un baiser de la main. Sans rien demander.

L’amour m’est arrivé sur un coin de rue d’une manière improbable et salvatrice. Le réconfort m’est arrivé de la part d’une personne qui en avait certainement autant besoin que moi. Un petit moment d’humanité profondément et intensément lumineuse.

Leçons à retenir: regarder avec les yeux du coeur. Ne pas juger. Ne pas avoir peur.  L’amour est partout.

HAHAmaste

Rire, joie et santé

Linda

La Journée mondiale du rire, c’est ce dimanche!

J’organise habituellement une grande activité publique  où tous sont invités à se joindre à moi pour souligner la Journée mondiale du rire en riant ensemble pendant une heure.

Mais cette année, puisque la Journée mondiale du rire coincide avec la formation de professeur de yoga du rire que j’offre présentement à Canmore en Alberta, je rirai avec un groupe dans nos majestueuses montagnes Rocheuses!  Je sais… c’est dur d’enseigner dans des endroits aussi magnifiques mais, que voulez-vous! Faut le faire!

Je discutais des effets sociaux et spirituels du rire avec quelqu’un il y a quelques jours et je me suis retrouvée à imaginer une situation pour démontrer mon propos.

J’expliquais à la personne que, lorsque deux personnes rient ensemble en se regardant dans les yeux, il ne reste aucune place pour la colère, la dispute ou la peur. J’ai fermé les yeux quelques secondes et je me suis imaginée en train de rire avec un terroriste (ou du moins, la représentation que je m’en fais). Nous nous regardions dans les yeux et étions en train de rire aux éclats, ensemble, de bon coeur…  Et rire encore. Jusqu’à ce que nous ayons les yeux mouillés, les jambes un peu molles, les joues roses…

Et ce que j’ai observé alors m’a vraiment étonnée.

Si je ressentais de la crainte, du ressentiment ou de la colère envers cette personne AVANT, il ne restait aucune trace de tout ça APRÈS que nous ayons rigolé ensemble dans mon esprit!  Toute trace de barrière entre nous avait disparu pour faire place à un sentiment de proximité, de complicité et d’affection.

Bon, vous allez me dire qu’il peut être bien plus facile de faire semblant de rire avec notre « ennemi » que de le faire en vrai. Peut-être. Mais ce que j’ai senti c’est qu’en nous imaginant rire ensemble, la chose s’était vraiment passée dans l’invisible!!! Et que MON ressenti à moi avait changé. Je n’envoyais plus les mêmes pensées agressives vers cette personne… Ce que j’envoyais c’était maintenant quelque chose qui ressemblait à « Ah merci! Je suis heureuse d’avoir vécu ça avec toi… C’était bon de rire ensemble n’est-ce pas? »

Alors cette année, je vous propose un petit défi RÉALISABLE à l’occasion de la Journée mondiale du rire : celui d’imaginer que vous êtes en train de rire aux éclats avec des personnes qui auraient peut-être besoin de rire plus et de décolérer… Peu importe que vous voyez les résultats, vous l’aurez fait AVEC eux.

L’intention de la JMR est la paix mondiale par le rire. Faites votre part vous aussi!

Moi je serai dans un parc public, quelque part dans les Rocheuses, et j’enverrai mon intention de rire vers les pays où ça barde vraiment beaucoup. Pas juste vers les pays, mais aussi et surtout vers des individus. Je me verrai en train de partager un éclat de rire avec eux et elles. Pour envoyer des vibrations de complicité, de fraternité et d’amour. Parce que même si on ne les voit pas avec nos yeux, nos coeurs les ressentent.

… le battement d’ailes du papillon…  Nous pouvons changer le monde, un rire à la fois!

Faites le RIRE DU COEUR à 13 h dimanche le 7 mai prochain. Ouvrez les bras, levez la tête vers le ciel et faites jaillir le rire de votre coeur pour entourer la planète de cette belle énergie.

Rire, joie et santé

Linda