Vous avez une bonne hygiène de vie?

Grande question. C’est important pour vous d’avoir une bonne hygiène de vie?

Est-ce que vous répondez oui à tout ceci?

  • Vous vous brossez les dents après chaque repas (ou au moins deux fois par jour!).
  • Vous mangez bien.
  • Vous buvez de l’eau.
  • Vous vous lavez.
  • Vous dormez 7 heures par nuit (quand tout va bien!).
  • Vous faites de l’exercice à quelques reprises chaque semaine (même si c’est de la marche, ça compte).
  • Vous prenez un peu de temps de loisirs.
  • Vous voyez des amis.
  • Vous prenez des vacances.
  • Vous riez de bon cœur plusieurs minutes par jour.

Vous avez dit OUI à tout ça?  Vous avez dit NON à un élément ou plus?  Alors il manque sérieusement quelque chose pour que vous ayez une bonne hygiène de vie. Et je suis prête à parier que ce qui manque, c’est le RIRE!

Je me trompe?

Quand on connaît tous les bienfaits d’un bon rire énergique (le genre qui fait bouger le ventre et qui est sonore), on se demande pourquoi on ne se permet pas de le faire assidument et quotidiennement!

Pourquoi on ne rit pas plus?

Parce que nous, les adultes, sommes dans notre tête!  et notre tête est pleine de soucis, de responsabilités, d’idées de performance, etc. Et quand la tête est pleine de « choses sérieuses et importantes », le sens de l’humour n’a pas de place pour s’amuser.

C’est pour ça que j’aime autant le yoga du rire. Parce que ça me permet de garder une bonne hygiène de vie et de rire à volonté même lorsque mon cerveau de grande personne est occupé à régler des problèmes de grande personne!! HAHAHA!

Une expérience

Vous voulez faire une expérience avec moi?

Je vous propose de faire l’exercice de cette vidéo d’une petite minute avec moi. Juste une minute de votre temps.

Et dites-moi si vous avez réussi – mais pour réussir, vous devez VOULOIR rire!

Dites-moi surtout comment vous vous sentez APRÈS coup.

Allez. Une minute. C’est parti!

Rire, joie et santé

Linda

 

Mon chat m’apprend des tas de choses sur la vie

Y’a pas à dire, mon chat m’apprend beaucoup de choses sur la vie et c’est formidable.

Tous ceux et celles qui ont un animal de compagnie sauront probablement de quoi je parle. Et si ce n’est pas votre cas, alors imaginez!

Mon chat est ce qu’on appelle un « colleux »! J’ai toujours entendu dire que les chats, contrairement aux chiens, étaient indépendants et qu’ils venaient nous voir quand EUX le décident.

Eh bien. Pas le mien!

Il reste tout près de nous la plupart du temps. Et si des visiteurs arrivent à la maison, il leur fait un accueil affectueux et ronronne amoureusement.

La grande démonstration d’amour !  Opération charme 201 !

Ce qu’il m’a appris jusqu’à maintenant.
  • Manger à heures fixes ça peut être cool (Il mange à 6h et 18h et vous devriez le voir dévaler les marches lorsqu’il entend son plateau de bouffe qui vient de tourner)
  • Un ventre plein ça permet de relaxer (la preuve, il s’installe toujours pour une petite sieste post-repas)
  • Il faut de tout dans la journée: des jeux, de l’affection, de la nourriture, de l’observation et du repos. S’il manque quoi que ce soit à cette liste, ça ne va pas le faire! (vraiment pas)
  • Même si nous mangeons souvent la même chose (dans son cas les croquettes), l’important est de manger. Et en plus, si nous sommes HEUREUX de la nourriture qui est mise devant nous, alors (comme on le disait jadis) l’affaire est « ketchup »!
  • La routine ça peut être rassurant
  • Le bonheur ça peut être vraiment très simple
  • Quand on doit s’isoler pour avoir la paix, on peut le faire sans froisser personne
  • Rester tout près des êtres chers, ça leur fait du bien à eux aussi
  • On peut exprimer nos besoins pour signaler quelque chose (Que nous voulons jouer par exemple!)
  • Quand nos êtres chers rentrent à la maison, c’est important d’exprimer notre joie de les retrouver
  • Ronronner calme et fait du bien (à ma maîtresse)
  • Regarder intensément les oiseaux dehors ne les fera pas fuir
  • Quand la litière est trop pleine, c’est loin d’être invitant
  • Rien ne vaut l’espace situé directement sur les pieds de ses maîtres pour dormir la nuit!

Et quoi encore?

Vous saviez ça qu’un chat ça peut dormir jusqu’à 18 heures par jour? Il ne lui reste que 6 heures de veille. L’inverse de ses humains en fait!

Et en regardant vivre mon chat, j’ai constaté que sa vie n’est pas idéale. Il a une routine qui me rendrait folle, mange toujours la même chose (c’est en fait mieux pour son système digestif à ce qui parait mais moi, je détesterais ça), dort vraiment beaucoup (ah par contre, ça j’aimerais assez!), reste toujours entre les mêmes murs (pitié! de l’espace et des nouveaux paysages!!!), il s’installe toujours aux mêmes endroits (habituellement MON fauteuil préféré!), toujours la même coupe de cheveux (eh!)… Et pourtant, il semble vraiment HEUREUX!

Conclusion?

Quand on aime et qu’on est aimé, qu’on a à manger et un endroit pour se rouler en boule et dormir, tout le reste est parfait!

Alors, de quoi nous plaignons nous?!

Rire, joie et santé

Linda et son chat

p.s. On s’entend que ce billet ne change pas le monde! C’est plutôt pour m’amuser que je l’ai écrit! 😉 Et pour VOUS amuser, voici une vidéo où on le voit en action d’amour!

Bon anniversaire yoga du rire!

Le yoga du rire a 27 ans!

Aujourd’hui, 13 mars 2022, c’est l’anniversaire du yoga du rire.

Rire pour sa santé

Selon la légende, Dr Madan Kataria, il aurait eu cette idée un peu saugrenue, le matin du 13 mars, d’inviter des passants qui déambulaient dans un parc public de Mumbai à se joindre à lui pour rire pendant quelques minutes en commençant la journée. Il se serait donc retrouvé avec 4 autres personnes pour rire. Rire pour éliminer du stress principalement.

Et ce qui est devenu le premier club de rire a commencé par des personnes qui racontaient des blagues pour déclencher le rire bienfaisant.

Après quelques semaines, ils sont passés au rire simulé et physique. Et c’est là que les exercices de yoga du rire ont commencé à être créés.

27 ans plus tard, ça continue

Ce qui est certain, c’est que, ce que nous pratiquons comme méthode aujourd’hui, 27 ans plus tard, c’est quelque chose qui a pris forme dans un parc de Mumbai avec un petit groupe de personnes qui ont CHOISI et DÉCIDÉ de rire au quotidien. Choisi et décidé de rire, respirer, socialiser et prendre soin d’eux.

Pensez-y. Commencer sa journée avec le sourire aux lèvres et le cœur plus léger! C’est formidable ça!

Et ça prenait quelqu’un qui y CROYAIT.

Le yoga du rire a 27 ans!

27 ans plus tard, on ne compte plus le nombre d’adeptes à travers le monde. Des gens de toutes les races, de toutes les nationalités, de toutes les langues et cultures, pratiquent à leur plus grand bonheur, des exercices de rire intentionnel.

Bien sûr, il y a parfois ce que j’appellerais des « ajouts » à la méthode elle-même. La séance peut avoir des « couleurs et des saveurs » différentes.  Selon l’animateur, il peut y avoir jeux, danse, chants.

Les miennes sont plus traditionnelles et ne font jamais appel au mental. Apprendre des paroles et des mouvements de chorégraphie exige de mémoriser, donc d’utiliser son mental et ça je ne le fais pas.

Peu importe, car l‘intention reste partout la même: rire pour sa santé physique, émotionnelle, mentale et j’ajouterai, relationnelle et spirituelle.

Bon 27e anniversaire à la méthode! Et merci à ses fondateurs, Madan et Madhuri Kataria!

Rire, joie et santé

Linda

p.s. Vous aimeriez essayer de mettre en pratique quelques exercices? Venez ici

p.p.s. Vous savez que nous avons plusieurs vidéos dans la section MÉDIA de notre site?

 

 

 

 

Quand tu es fière de toi…

HA! Être fier de soi. Ça vous arrive souvent?

Je clôturais l’une de mes conférences lors du Sommet de la Bonne Humeur sur une citation qui disait en gros que nous passons bien souvent des semaines à penser à ce qui est difficile dans notre vie mais nous ne célébrons ce qui est formidable que pendant une heure.

C’est vrai. J’ai moi aussi tendance à m’éterniser sur ce qui va moins bien.

Je viens de vivre un truc qui me fait réfléchir à ça justement.

Aujourd’hui, je me sentais fatiguée et pas particulièrement joyeuse. Ça arrive. J’accueille et je fais preuve de bienveillance à mon égard quand c’est le cas. Je sais que c’est TEMPORAIRE.

Mon espace de lumière n’est pas spécialement sur l’administration et la création sur le web. Je laisse habituellement ça à ceux et celles qui ont ce talent. Je suis minutieuse. J’ai des idées. Mais pour le détail et la finition? Pas de patience pour ça. J’allais dire que je n’ai pas d’imagination non plus mais ce n’est pas le cas. Je suis plutôt ignorante. Et quand on ne connait pas toutes les possibilités de quelque chose, on l’utilise au minimum n’est ce pas? Bingo!

Bref, j’essayais de résoudre un petit problème technique pour les abonnements à nos infolettres. Depuis une semaine, une personne me disait qu’elle tentait de s’inscrire sans succès. En plus, elle voulait vraiment recevoir les deux cadeaux qui viennent avec l’abonnement (une infographie et un audio). J’avais beau essayer de toutes sortes de manières, rien à faire. Je ne comprenais rien.

Pas de panique.

J’ai donc fait appel à Michael, mon formidable expert, qui a pris du temps pour réparer ce qui semblait ne pas fonctionner. Il en a profité pour activer la double option pour les inscriptions. Plus sécuritaire selon lui.

Sauf que, ce faisant, quand j’ai tenté d’ajouter mon adresse pour tester, j’ai reçu un message d’accueil en anglais. Je n’aime vraiment pas ce genre de situation. Alors j’ai fouillé pendant un bon moment pour trouver l’endroit où je pourrais modifier ce formulaire! En vain!

La beauté avec tous ces outils et programmes en ligne, c’est que lorsque nous payons pour les utiliser, ils offrent habituellement un soutien efficace. C’est le cas avec ce fournisseur. J’ai donc enclenché un processus de conversation avec une certaine Esméralda et lui ai posé ma question. Elle a pris le temps de m’écrire un long paragraphe m’expliquant en détail ce que je devais faire. Mais moi, j’ai un peu paniqué! Je lui ai demandé de rester quelques instants avec moi pour « me tenir la main » pendant que j’essayais de corriger la situation. Ce qu’elle a fait.

Euréka! Après quelques minutes, le mystère était résolu et le formulaire était traduit en français. Alléluia!  Merci Esmeralda et bonne soirée.

Ça ne s’est pas arrêté là!

En voulant quitter le formulaire, mon doigt a effleuré une touche qui m’a amenée quelque part de « magique »! J’ai découvert l’endroit d’où je pouvais modifier le visuel et rendre tout ça (somme toute très ennuyant et pas chaleureux du tout) plus à l’image de l’École du yoga du rire, donc plus coloré et vivant!

OUI!!!

Et j’ai modifié l’entête de ces formulaires!

Le sentiment de fierté que j’ai ressenti les amis!...  Tout ça parce que je venais d’apprendre quelque chose dont je ne soupçonnais pas l’existence! Et j’ai fait ça « par erreur »!  Toute seule!

Vous auriez vu mon dos se redresser, mon sourire s’élargir, mes yeux briller!  La fierté a changé mon énergie du moment!

À tel point, que j’ai choisi de venir partager tout ça avec vous. Pour faire durer un peu plus longtemps mon sentiment de fierté. Pour l’immortaliser! hahahaha!

Alors, je vous lance un petit défi. Qu’est-ce que vous pourriez faire pour vous sentir fière/fier de vous maintenant? Une petite ou une grande chose. Essayer une recette avec des ingrédients que vous ne connaissez pas? Marcher un peu plus loin que d’habitude? Apprendre les paroles d’une chanson dans une langue étrangère? Compléter une tâche qui vous pèse un peu depuis un moment?

ESSAYEZ!  Tout simplement!

et donnez-moi des nouvelles de votre état d’esprit une fois que vous aurez réussi!

Moi je vais continuer à célébrer cette petite victoire sur mon « incompétence »!

WOOHOO!!! Tape sur l’épaule et allégresse.

Rire, joie et santé

Linda

P.S. Même si vous avez manqué les 17 conférences du Sommet de la Bonne Humeur en direct, vous pouvez maintenant toutes les visionner à votre rythme en vous abonnant à Planète Joie!

Finir sa journée sur une note positive

Je ne sais pas pour vous, mais j’aime beaucoup finir ma journée de travail sur une note positive. J’ai pensé partager avec vous ce que je fais pour vous donner des idées!

Voici ce que je mets au menu.

  1. Terminer la journée sur un bref appel téléphonique pour prendre des nouvelles de quelqu’un – un client, un collègue, un ami – simplement pour dire que je pense à eux. Ça les fait toujours sourire et ça nous fait du bien à tous les deux.
  2. Envoyer un courriel qui dit « Merci » à quelqu’un. C’est un rituel qui fait du bien.
  3. Prendre les 10 dernières minutes pour entreprendre une tâche que nous reportons, c’est comme si on prend la première petite bouchée d’éléphant avant le lendemain. Et un éléphant, on mange ça une petite bouchée à la fois, vous le savez bien!
  4. Ranger sa surface de travail pour trouver un espace accueillant le lendemain matin.
  5. Accomplir une dernière tâche sur sa liste de choses à faire nous donnera un sentiment d’avoir accompli quelque chose.
  6. Noter les choses à faire la journée suivante. C’est une excellente manière de désembourber son esprit et nous aider à être plus concentré le lendemain.
  7. Méditer quelques minutes. De très nombreuses applications peuvent aider. Oui, ça demande un peu de pratique mais les bienfaits sont énormes pour nous permettre de réduire notre stress. Pas envie de méditer? Alors prendre une série de respirations (cohérence cardiaque) en souriant largement.
  8. La recherche démontre que le simple fait d’accomplir le même rituel pour terminer sa journée de travail devint une manière de fermer la boutique et passer à autre chose. Éteindre les lampes, ranger son bureau…
  9. Prendre un moment pour repenser à ce qui s’est bien passé, noter 3 choses pour lesquelles nous sommes reconnaissants, les petits succès. Plus la journée s’est mal passée et plus ce rituel est important!
  10. Faire quelque chose de rigolo, danser, lever les bras au ciel et dire « WOOHOO!  La journée est terminée »

Et vous?  Que faites-vous pour marquer une pause entre le travail et la maison? Surtout en ce moment alors que plusieurs font du télétravail. C’est plus compliqué de « lâcher le travail » pendant qu’on est en route vers la maison – le temps de transport est souvent nul! Passer de l’espace bureau à l’espace famille ne prend qu’un instant. C’est d’autant plus important de planifier la transition souriante entre les deux.

Bonne soirée!

Rire, joie et santé

Linda

Un creux de vague, ça arrive à tout le monde

Un creux de vague, ça arrive à tout le monde. À moi aussi. J’en expérimente un en ce moment.

C’est certain que, faisant le métier que je fais, les gens ne s’attendent pas à ce que je traverse des creux. Ou du moins, ils s’attendent à …

« Mais voyons Linda!  Ris! Ça va aller mieux! »

Chaque fois que j’entends cette phrase, je grinche un peu des dents parce que, oui, rire permet de se sentir mieux et de traverser la tourmente en gardant le cœur plus léger certes.

Mais…

Les creux de vague sont là. On ne doit surtout pas les ignorer, les repousser, chercher à en sortir rapidement à tout prix. Ça ne réglerait rien. En plus, j’ai l’impression que ça empirerait même les choses parfois que d’essayer de fuir ou d’oublier.

Sans entrer dans les détails, la dernière année m’a fait vivre des choses vraiment intenses. J’ai accompagné une amie très chère dans les derniers mois de sa vie à Toronto et, j’ai été auprès d’elle jusqu’à la fin alors qu’elle a pu recevoir l’aide médicale à mourir. Des montagnes russes d’émotions. Un privilège d’être auprès de quelqu’un qui est dans ma vie depuis presque 30 ans, de célébrer ses accomplissements, d’être une présence aimante, souriante et rassurante pour elle, d’être témoin de sa générosité envers tant de personnes au cours de sa vie trop courte. De l’accompagner vers « le beau grand jamais vu« . Oui. Un privilège.

Un grand défi de garder le cap, de rester fidèle à mes engagements de yoga du rire (je fais les séances sur Urgence Rire 3 fois par semaine et sur RigoloZoom une fois par semaine) en plus de mes conférences et ateliers avec de nombreux groupes et équipes de travail. J’ai pourtant réussi. Ne me demandez pas comment! Pendant un an.

C’est en ce moment que « la chose me rattrape ». À tout tenir en équilibre pendant presqu’un an, mon corps me demande maintenant de ralentir et de prendre le temps de me bercer doucement. Alors j’écoute et je fais.  Sans chercher à faire comme si tout allait bien ni à courir après les solutions miracle qui feraient disparaitre le mal-être temporaire. Je reste présente et en pleine conscience.

Je vous partage tout ça car je suis persuadée que vous vous reconnaîtrez peut-être dans ce que j’écris aujourd’hui.  Vous vivez aussi ces passages à vide qui se présentent parfois dans notre vie. Ces moments à ne pas trop se reconnaître. À vouloir tout bousculer pour que la sensation de mélancolie, de chagrin, de douleur, de morosité s’en aille et qu’elle soit remplacée par le calme, la sérénité, l’énergie et la bonne humeur. Nous voudrions que le soleil brille… en tout temps.

Et je trouve que l’expression « creux de la vague » est une très bonne représentation visuelle de ce qui se passe à l’intérieur de nous et de nos émotions.

Avez-vous déjà été sur une embarcation qui navigue sur une mer agitée (un lac ou des rapides)? Si vous n’avez jamais expérimenté la chose, vous avez certainement vu un film où l’on voit la mer qui se déchaîne, les vagues qui entourent le navire et forment une forteresse infranchissable avec des déferlantes qui peuvent atteindre 9 mètres de haut.  Les hauts et les bas de la vie.

Si vous avez déjà vécu une tempête en mer, vous vous souvenez probablement de la sensation du navire lorsqu’il est en haut de la vague et de celle lorsqu’il est au creux de la vague.  Même si nous avons un peu peur, nous SAVONS que nous ne resterons pas en haut, ni en bas de la vague! Que l’un comme l’autre sont des étapes et des cycles qui se suivent et qui PASSENT. Jusqu’à ce que la tempête se calme.

Nicole Bourget qui m’a enseigné à l’université nous martelait dans ses cours que « ce à quoi on résiste persiste ».

Alors aucune intention de résister en ce moment. Je me laisse aller toucher le fond de la vague car j’ai la certitude profonde que je vais remonter et surfer sur la crète de la prochaine!

Inutile de chercher à fuir la tempête. Elle est là… et elle est TEMPORAIRE.

Et c’est ce que je me répète depuis quelques semaines. Tout ceci est TEMPORAIRE.

Je vis ce que j’ai à vivre dans cette expérience et je SAIS que je ne suis pas « comme ça » pour toujours.  La preuve?  Je suis capable de vous en parler. En toute simplicité et transparence. Je suis capable de le faire parce que j’en ai la CERTITUDE! C’est TEMPORAIRE.

Gardons espoir.

Rire, joie et santé

Linda

p.s.: C’est aussi ce que le RIRE DE PLEURS nous enseigne.

p.p.s.: Je vous ai inséré des liens vers deux magnifiques chansons qui vont bien avec ce que j’écris ici. La première de Michel Rivard (Le beau grand jamais vu) et la seconde de mon amie Lucie Raîche (Un arbre à la terre)

p.p.p.s.: et pour être certaine de ne pas l’oublier, je me suis mis un rappel juste là, au coin de mon écran d’ordinateur!

p.p.p.p.s.: La chouette image est d’Amélie Montplaisir et elle s’appelle « Surfeuse sereine » J’ai la reproduction dans mon bureau! Surfer sur la vague…

Et si on se faisait un câlin pour diminuer notre anxiété?

Oui!  Et si on se faisait un self-câlin pour diminuer l’anxiété?

La plupart d’entre nous souffrons à l’occasion d’anxiété. Du moins, nous souffrons de stress élevé. Les experts s’accordent pour dire que le stress chronique causerait de nombreux problèmes incluant l’insomnie, la dépression, l’épuisement… et des maladies très graves.

Et en ce moment, alors que tout notre monde semble péricliter, que nos repères habituels ont disparus, bonjour STRESS ET ANXIÉTÉ! Pour plusieurs, le sentiment de sécurité que nous ressentions peut s’être envolé.

Cependant, nous pouvons faire certains exercices simples et pratiques qui existent depuis fort longtemps et qui aideraient à diminuer ou même à éliminer cette anxiété.

J’ai découvert un exercice qui peut être pratiqué en tout temps lorsque l’anxiété pointe le bout de son nez. On suggère également de le pratiquer chaque jour pour aider à augmenter notre sécurité intérieure au quotidien. Il aide grandement à se sentir ancré mais aussi plus équilibré tant physiquement, que mentalement et émotionnellement.

Il s’agit d’un exercice de « self-câlin » qui est dérivé d’une technique développée par un expert en trauma et en stress, le Dr. Peter Levine.  J’ai fait une vidéo ici pour démontrer comment ça se passe. Cliquez sur le lien pour le faire avec moi.

Comment faire l’exercice du self-câlin

Avant de débuter l’exercice, j’aimerais que vous pensiez à votre corps comme à un contenant, pas seulement pour vos organes et systèmes physiques mais aussi pour vos émotions. Tout ça est dans notre corps. Gardez en tête que si vous ressentez de l’anxiété, c’est que votre « système » ne se sent pas en sécurité. Donc nous visons à entretenir des sensations de sécurité en nous grâce au « self-câlin ». Nous dominons ainsi les émotions débordantes comme l’anxiété.

Vous pouvez faire l’exercice debout ou assis.

  • Placez votre main droite sous le bras gauche, juste sous l’aisselle.
  • Placez ensuite votre main gauche sur votre épaule droite.
  • Sentez l’étreinte affectueuse que vous vous donnez.
  • Inspirez lentement en comptant jusqu’à quatre et expirez en comptant jusqu’à sept.
  • Notez les sensations dans votre corps.
  • Comment vous sentez-vous?

Vous pouvez continuer à respirer lentement et profondément, ou encore normalement. Restez dans cette position aussi longtemps que vous en ressentez le besoin, jusqu’à ce que vous vous sentiez calme et plus détendu. Ça peut prendre 30 secondes ou plusieurs minutes. L’idée est de rester présent à nos sensations et à nos émotions. Sans les juger.

Vous portez attention, vous respirez, vous relaxez et vous vous donnez une grosse dose d’amour. Tout ça aide à calmer votre système nerveux.

C’est une autre belle technique qui fonctionne tout en douceur. Un self-câlin pour diminuer l’anxiété!

Bon, évidemment, rire opère aussi des petits miracles dans le corps!  Vous n’avez pas à m’en convaincre et si vous ne l’avez pas encore expérimenté, je vous invite à rire deux ou trois minutes de manière intentionnelle et énergique. Puis, observez le calme qui s’installe dans votre corps et dans votre esprit. Besoin d’un petit coup de pouce? Faites les exercices avec moi ici

Alors la prochaine fois que vous sentirez l’anxiété monter en vous, que votre niveau de stress sera trop élevé, donnez-vous un beau câlin d’amour… et riez!

Ça marche vraiment bien!

Rire, joie et santé

Linda

Une grande leçon sur la peur

Je viens de lire un texte qui me donne une grande leçon sur la peur.

La peur d’échouer, d’être ridicule, de rater la cible… et ce texte, je le partage ici avec vous.

C’est tiré de « A Year of Living Consciously » par G. Hendricks.

Un jour Babe Ruth a dit : Ne laisse pas la peur de rater la balle te revenir » Et qui de mieux que le célèbre joueur des Yankee pour le savoir. Alors qu’il frappait tous ces coups de circuit, il en a aussi raté PLUS QU’AUCUN autre joueur. Et alors? Quand nous pensons à Babe Ruth aujourd’hui, nous ne pensons pas à tous ses retraits. Babe Ruth et les coups de circuit sont à jamais associés dans notre esprit.

Alors voici la question: Qu’est-ce qui serait l’équivalement de frapper un coup de circuit pour vous? Est-ce que ce serait d’écrire un poème, ou cuisiner une soupe, ou entrer à l’université? Et d’un autre côté, à quoi ça ressemble pour vous d’être « retiré du jeu »? D’écrire un poème que personne n’aimerait?  De cuisiner une soupe pas si bonne que cela? Être rejeté?

Remarquez maintenant que, dans tous ces cas, la deuxième possibilité ne peut pas arriver sans la première. Le retrait ne peut pas se produire si nous ne tentons pas d’abord de frapper la balle. Et autre chose – c’est rarement les choses que nous essayons d’accomplir et qui échouent qui nous troublent plus tard dans la vie. C’est TOUJOURS les choses que NOUS N’ESSAYONS PAS qui nous turlupinent.

Prenez des risques et tentez les choses auxquelles vous pensez mais n’avez pas encore osées. Et puis, qu’est-ce que ça fait si votre soupe ne se retrouve pas dans les grandes recettes de Campbell? Vous avez essayé! Le simple fait d’essayer fait du bien!

Alors moi je vous demande maintenant: Qu’est-ce que VOUS allez tenter MAINTENANT?

De mon côté, je sais qu’il y a quelque chose à quoi je pense depuis des mois. Quelque chose que je souhaiterais créer et qui me « travaille » depuis longtemps mais que je n’ai pas accompli parce que j’avais peur de ne pas « être assez bonne » pour ça. De ne pas être capable.

Eh bien. JE M’Y METS DÈS MAINTENANT. On verra bien ce qui arrivera! Si je me plante, j’aurai au moins essayé!

Juste à y penser, je me suis mise à sourire… et à pétiller.  Mi-peur, mi-excitation! MAIS JE FONCE!

À suivre!

Rire, joie et santé

Linda

P.S. Et pourquoi vous ne m’écririez pas ce que vous allez tenter? Histoire de l’avoir dit à quelqu’un pour vous forcer un peu à passer à l’action?  Ça me fera plaisir d’être votre « cheerleader »!  info @ yogadurire . com

L’amour est partout

C’est la conclusion que je me suis faite hier alors que je recevais de l’amour de la part d’une personne qui aurait pu sembler plus qu’improbable.

L’amour est partout.

Peu de personnes sont au courant mais je suis en ce moment à Toronto depuis un peu plus d’un mois pour y accomplir une mission importante. Celle d’accompagner une grande amie dans ses derniers moments de vie humaine. Importante, difficile, triste, magnifique, privilégiée. Qualificatifs qui vont bien avec ce qui s’est passé.

Cette amie a pris une belle place dans ma vie depuis près de 30 ans. D’abord ma patronne lorsque j’ai travaillé à la Fondation de l’hôpital de Montréal pour Enfants où je l’ai connue comme une femme déterminée, solide, visionnaire, généreuse, parfois bousculante mais toujours juste. Un peu « bulldozer » mais surtout du genre qui VOIT le potentiel des employés et qui les force à se dépasser.

Quelques mois après qu’elle eut quitté ce poste, nous nous sommes revues « socialement » et au fil des mois, nous sommes devenues amies. Passer du « vous » au « tu » avait été un défi pour moi!

De fins de semaines à sa maison à la campagne, aux séjours estivaux dans le Maine, dans ce qui est devenu un véritable havre où nous pouvions refaire nos forces après des mois de travail éreintant et où nous arrivions toujours exténuées et prêtes à faire le vide, nous avons accumulé des souvenirs complices et souriants.

Pendant le dernier mois où j’étais auprès d’elle, nous nous sommes rappelées des petits endroits que nous avons explorés ensemble, à l’affût de la trouvaille amusante ou utile. Des antiquaires où elle aimait fouiner. Des paysages magnifiques… Elle me racontait ses voyages, les personnes rencontrées, les défis surmontés, les coups durs, la beauté du monde.

Je n’ai aucune autre amie qui me dit quand je lui demande ce que des pétales de rose font dans un petit contenant « Ça vient d’une rose sur le cercueil de Mère Teresa quand je suis allée aux funérailles avec madame Chrétien et la délégation canadienne » ou alors que je fais le tri de ses photos et lui demande si c’est bien elle avec la reine Elizabeth « Je lui ai été présentée à deux reprises » ou « cette photo a été prise avec… dans une léproserie en Inde » ou « J’ai acheté ça dans un marché près de… » en me nommant un pays éloigné où la majorité des gens ne mettrons jamais les pieds, où les hommes tissent des tapis magiques et où le village au complet accompli une tâche créatrice pour sa survie.

Elle est partie jeudi dernier. Sereine, le coeur rempli de gratitude, entourée d’amour et en plein soleil. J’étais auprès d’elle.

Les messages ont commencé à affluer de ses amis à travers le monde. Tous exprimaient la tristesse mais aussi la joie et la reconnaissance qu’ils avaient de l’avoir eu dans leur vie. Une femme plus grande que nature. Pas parfaite – loin de là – mais une femme qui faisait sa part pour rendre le monde plus équitable et plus beau.

Elle est partie.  Et je suis restée pour accomplir le début de la deuxième partie de ma mission. Un peu engourdie. Profondément émue et honorée d’avoir pu être avec elle au bout de ce chemin de vie.

Hier, j’avais entrepris des tâches administratives. Trier, classer, ranger pour occuper mon cerveau et tenter d’y voir plus clair.

Depuis une semaine, j’avais demandé à me faire remplacer pour mes séances de yoga du rire avec URGENCE RIRE et Rire en ligne (les séances de Corinne en France). Je n’ai pas pratiqué aussi assidument qu’à mon habitude mes exercices de rire intentionnel. Les larmes avaient la priorité! Je suis restée forte pendant des mois et il était temps de leur laisser le droit de sortir. Et elles sortaient!

Hier donc, j’ai souhaité reprendre mon créneau de 16h (heure du Québec) et proposer une séance de 10 minutes de rire intentionnel mais tout en douceur, pour ne pas me bousculer et pour éviter d’éclater subitement en sanglots comme ça m’arrive depuis quelques jours. Nous avons fait 10 minutes ensemble. Et ça m’a fait beaucoup de bien. En douceur, sans rire très fort mais je riais et c’était bon.

J’avais une dernière tâche à accomplir avant la fin de l’après-midi: aller à la banque pour les aviser du décès de mon amie et entamer le transfert de compte vers celui de la succession. Je les avais rencontrés à plusieurs reprises au cours des dernières semaines et ils ont fait preuve de beaucoup de délicatesse et de gentillesse à mon égard. J’ai tenu bon pendant que la responsable m’expliquait ce qui allait se passer et comment j’allais pouvoir procéder. C’est en sortant que j’ai « perdu mon calme » et me suis mise à pleurer alors que j’étais sur le trottoir à une heure de grande circulation. Incapable d’avancer. Je restais là à pleurer. Et les gens passaient près de moi indifférents et pressés de rentrer à la maison.

Jusqu’à ce qu’un homme qui marchait vers moi, habillé de manière vraiment extravagante et digne d’un costume assemblé de vêtements donnés, me regarde et me dise: « What’s wrong honey? Tell me. I am Mother Nature and I can help » Le regard tellement rempli de compassion et d’amour. « Qu’est-ce qu’il y a chérie? Dis moi. Je suis Mère Nature et je peux t’aider »

Cet itinérant amoché s’était arrêté pour me consoler… a voulu m’aider dans mon chagrin.

Je n’ai pas pu m’empêcher de me dire que, depuis des semaines, je voyais des sans abris chaque jour dans le voisinage et que les gens passent près d’eux sans s’arrêter mais aussi, que moi je ne me sentais jamais rassurée d’en croiser autant. Un homme qui hurle et gesticule et semble être en crise, ça n’a rien de rassurant j’en conviens. Et nous en croisons hélas trop en ce moment. Drogue? Santé mentale? Je ne sais pas mais je marche vite quand je sors dans ce voisinage.

Et cet homme qui parlait seul quelques instants plus tôt s’était arrêté pour me donner un peu d’amour alors que les autres passants passaient.

J’aurais voulu le prendre dans mes bras pour le remercier et l’accueillir à mon tour.

COVID oblige, je lui ai dit en m’essuyant les yeux, qu’il venait de me faire beaucoup de bien. « This, my dear, is worth a whole lot of brownie points in heaven. You are a dear dear man » « Ça, mon cher, ça vaut beaucoup de points de sucre à la crème au ciel. Vous êtes très très précieux cher homme » Et il a repris son chemin en m’envoyant un baiser de la main. Sans rien demander.

L’amour m’est arrivé sur un coin de rue d’une manière improbable et salvatrice. Le réconfort m’est arrivé de la part d’une personne qui en avait certainement autant besoin que moi. Un petit moment d’humanité profondément et intensément lumineuse.

Leçons à retenir: regarder avec les yeux du coeur. Ne pas juger. Ne pas avoir peur.  L’amour est partout.

HAHAmaste

Rire, joie et santé

Linda

Vous ne pouvez pas rire en ce moment?

Vous me pouvez pas rire en ce moment? Pour toutes sortes de raison, c’est possible que rire ne soit pas une option pour vous présentement.

J’ai des échanges sur Messenger avec une amie qui a eu une grosse peur hier. Elle s’est retrouvée d’urgence à l’hôpital et a subit une intervention chirurgicale au coeur. Jeune, en forme, active, bonne alimentation… et malgré cela, elle a fait un gros infarctus.

Un ami avec qui j’en discutais me disait être surpris parce que, selon lui, ce sont « plus les hommes qui sont touchés par les maladies cardiaques »!  Hélàs non. Selon la Fondation des maladies du coeur du Québec, « un tiers de plus de femmes que d’hommes meurent d’un AVC au pays. Celles avec une insuffisance cardiaque sont plus touchées que les hommes. »

Ça fait réfléchir n’est-ce pas?

Je vous ai déjà parlé des recherches que Dr Michael Miller a entrepris à l’Université du Maryland où il est professeur et chercheur à la faculté de médecine. Je vous en ai parlé dans une vidéo que j’avais faite à mon retour de la conférence américaine de yoga du rire en 2018. Regardez la vidéo ici Rire c’est EXCELLENT pour la santé de notre coeur. Ne serait-ce que parce que rire va « zapper » les effets néfastes du stress, je suis persuadée des effets positifs du rire sur notre système cardiaque.

Je suggérais donc à mon amie d’imaginer qu’elle était en train de rire aux éclats. De bien ressentir l’énergie du rire dans son corps au repos après sa chirurgie. En fermant les yeux, en faisant « comme si » elle riait aux éclats. Mais surtout, de bien porter attention à comment elle se sent pendant qu’elle s’imagine en train de rire. De ressentir intensément. Parce qu’elle retirera des bienfaits de cette visualisation physique.

J’ai une petite théorie là-dessus voyez-vous.

Il y a plusieurs années, alors que j’étais immobilisée à cause d’une blessure à l’épaule qui me faisait souffrir en diable à chacun de mes mouvements, je m’étais retrouvée incapable de rire aux éclats. IN CA PA BLE! Pour une pro de la pratique quotidienne, ce n’est pas facile à vivre.

C’est alors qu’une collègue m’avait suggéré d’imaginer que je riais. Et je l’avais essayé.

À mon grand bonheur et étonnement, j’avais constaté que je relaxais, que je me sentais plus légère et plus souriante. Juste à imaginer et à ressentir très fort dans mon corps.

Quand je suis en train de rire aux éclats, je le sais comment ça se passe. Et je me sens prodigieusement bien!

Alors, la puissance de notre esprit permet de RESSENTIR le bien-être de notre corps qui est en train de rire.  Bonjour endorphines et goodbye la tension!

Je vous lance une invitation. Celle de l’essayer! Nul besoin d’attendre d’être dans l’incapacité de rire pour l’essayer. Faites-le tout simplement. Juste pour voir si…  Et donnez-moi des nouvelles. Car je suis curieuse de savoir si vous aurez osé le faire!

Mais je sais que ça opère des miracles. HAHAHA!

Et ça, j’en suis persuadée

Rire, joie et santé

Linda